Ô plume, membre viril bandant dans le creux moite de ma main attentive à vos moindres mouvements,
tachez mon lit blanc de votre semence blanche,
quand mon esprit exige des mots, vos mots et encore ces rêves de mots...
je voudrais cette nuit, ce matin, être votre muse en feuille de vers;
de votre pointe d'acier mouillée à mon intimité, dessinez des alexandrins sur le bout de mes seins,
qu'ils coulent en frissons le long de mon ventre;
qu'ils perforent en fusion le calice de mon antre,
qu'ils caressent honteusement mon tabernacle peureux et frémissant,
tellement impatient d'être défloré. mes lèvres pendues à votre fluide libertin vous murmurent dans le boudoir au goût salé de mes fantasmes,
les folies de vos mots à graver sur la chair de mes fesses jusqu'au paroxysme de mes spasmes;
ma langue gourmande vous soufflera des proses à tatouer dans la fontaine de mon bouton de rose...
je serai votre buvard dans l'audace de ma croupe qui, vigoureusement, se met à effacer toute trace de péché charnel manipulé par mes mots (ou les vôtres) teintés d'extase.
"Dessinez des alexandrins sur le bout de mes seins"... Oui, je sais maintenant pourquoi j'essaie d'être poète, et mon goût pour les alexandrins. Divine révélation ! MERCI !
Que de jolies images obtenues par la magie de la combinaison des mots !
· Il y a plus de 5 ans ·Sy Lou
"Dessinez des alexandrins sur le bout de mes seins"...
· Il y a plus de 5 ans ·Oui, je sais maintenant pourquoi j'essaie d'être poète, et mon goût pour les alexandrins. Divine révélation ! MERCI !
astrov