OCTOBRE NOIR

Il me manque tes mains sur ma chute de rein 
La douceur amoureuses de ton bras qui l'étreint
Quant au bord du malaise sous le plaisir divin
Je réclame ta sève au feu de mon écrin !

Il me manque tant de toi que je ne sais plus l'écrire
Tant et tant de ta voix au milieu de mes rires,
Que seules mes larmes ont le courage de dire
La cruauté du vide que ce manque m'inspire !

Un octobre endeuillé par des feuille trop tôt mortes
Rutilant de couleurs des plus rouges aux plus ocres
Tente de consoler de sa douce splendeur 
La noirceur de mon cœur torturé de douleur !

Je perds tous mes repères sans l'odeur de ta peau 
Dérive, déboussolée, vers des rives sans flambeau
Mon âme décharnée de trop avoir crié
La morsure amoureuse sur mon corps tatouée !

Rimes primesautières, des mots à balayer 
Poème noir du mystère des désirs fantasmés
Érotisme poétique d'un octobre moribond 
Riche de ses arcanes et de ses doux poisons