ode à la mer

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La balancelle déséquilibrée de mes sentiments,

Se perdent dans l'immortalité du temps,

Et les corps touchés au Printemps,

S'immolent dans la grâce d'antan,


Je ne suis que légèreté désabusée,

Un brin de soleil éparpillé,

Là, sur les collines enneigées,

Et vos âmes nonchalantes de maturité,


Du haut de mes 20 ans,

Je ne suis restée qu'une enfant,

Qui se cache dans ses jeux d'amants,

Et qui, chaque soir, prends ses calmants,


Par ce que l'éternelle candeur a fait de moi sa proie,

Je suis la seule résidant sans loi,

J'ai décidé de vivre en liberté, reniant ma foi,

Pour faire valoir, toujours, mes droits,


Je suis l'éreintée, la dominante, la dominée,

Je suis perdue dans la feu de cette aventure palpitante et écrasée,

Je suis seule dans mon sillage abandonné,

Seule face à mon propre reflet,


Dans l'écume de l'infinie marée,

Qui de jour en année,

M'a permise d'évoluer,

D'être celle, que j'ai toujours été.

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