Offre ton âme, livre ton cœur, et en retour tu sera tourmenté.

guegueette


La muse au joli minois n'a dans ses yeux qu'un feu, et n'a pour elle que le vice. Passée à travers les caresses et les yeux doux, qu'en importe le délice, le mystère révélé ne fait bander que l'ego d'un mal qui est jouissif quand animé.

Rien n'a jamais aussi fait pétiller ses yeux et fait éclater son rire que le fait de briser mon âme sous ses mains blessantes et son regard quand un m'est accordé.

J'ai eu souvent cru que la muse avait de l'amour à donner, mais elle m'aime plus que je l'aime, bien plus, au point de m'offrir du bleu sur du bleu. La caresse viens ensuite. La refuser n'est pour elle qu'en être coupable.

Faire sortir le mal pour le briser,  en délivrer, n'amène parfois qu'à le laisser s'expanser et s'épanouir. 

La muse n'en a jamais perdu le vrai appétit et ne le perdra jamais.

La muse se prend pour celui qui à perdu ses ailes, tournant l'âme à celui qui les lui a données, et faisant de celle qui à voulu le soutenir celle qu'il fait souffrir, s'en nourrissant sans jamais la nourrir.

Signaler ce texte