On est con avec nos bestioles !

Hervé Lénervé

Exemples en pensant.

« Non, mon coco. Il est trop tôt. Il faut attendre encore deux heures. Tu vois, quand la petite aiguille sera sur le cinq. »

Et le clébard docile remue la queue, en regardant la pendule que le doigt du maître lui montre.

«  Poilu, sais-tu que tu es un chien de berger ? Petit tu gardais des Bridoux ! »

Et le clébard docile remue la queue, en regardant la pendule que le doigt du maître lui montre. (C'est ça qu'est chiant avec les copier-coller. Arrêtez-vous à « queue ». Non, Johnny, personne ne t'a appelé, continue ta sieste.)

Allez, on passe au chat.

Non, on ne passe pas. Car, le chat passe son chemin en dédaignant ostensiblement les babillements de ses colocataires. Il a renoncé depuis des générations à essayer de comprendre les Hommes.   

 

 Alors, un serpent, c'est à la mode. Excepté, si le serpent a également une morale à nous balancer ? Non, le serpent, il s'en fout. Heureux les esprits reptiliens ! Donc, si aucun zoo phobique ès serpent n'y voit d'objection.

« Gaston, t'as encore mangé le chat. Ce n'est pas gentil. »

Et le serpent regarde le maître, sans remuer la queue et pense : « Trop gros ! » et « Trop con ! » aussi.

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