Pâleur de Lune

compteclos

Tu es beau sous la pâleur de la Lune,

Bien caché, imprégné dans l'antre de ma plume,

Tu dessines sur mon corps nu,

Des romans déjà lus,


Je t'aime à la rosée du matin,

Lorsque tu traces avec ta main,

Les courbes de notre avenir,

Ne soyons pas incertains, il ne peut être pire,


Je traverse ta bouche en y déposant quelques baisers,

Ici et là, à traver le vent léger,

Je t'enlace pour te garder à jamais,

Dans l'ivresse de nos nuits éreintées,


Tu te donnes à moi,

Je m'offre à toi,

Et par-dessus le marché,

Nous irons chanter,


De nos fausses voix,

Que nous ne croyons plus en la loi,

Que rare se fait la vérité,

Et qu'ici-bas, peu sont à garder,


Tu es l'élu, le désiré,

De mon être charité,

De ma prouesse des mots,

De la saveur de mes sanglots,


T'aimer c'est continuer à vivre,

Se saouler à cette bouteille, se rendre ivre,

Tomber bien bas et se relever,

Pour l'Espoir d'un sourire animé.

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