parfum de vitesse

Gabriel Meunier

poème léger qui finit mal

Pour tout lendemain

Tu collectionnais

Les flacons de parfum

Te les offrir ? Jamais !

En d'autres lieux

Ton homme plus d'un en vidait.

Puis tous les deux

Ivres de vitesse

Bugatti

Paris Nice, une nuit

C'est tout droit.

Mais la dernière fois

Au réveillon

Votre bouchon

De radiateur

Sol majeur

Sans un cri

S'envola au paradis

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