Parques

Christian Lemoine

Que ce calme anachorète pour regarder sans émotion le jour qui s'effondre en un désastre de toutes les couleurs, embuches rondant comme des aiguilles pour détisser l'œuvre patient des Parques ; ou du cordage gros si évidemment lâche ; ou du filin ténu si âpre au chétif qu'il en perd la substance ; qu'il en soit du plus fragile comme du semblant irréfragable, aucun suffisamment solide, aucun assez permanent qui ne se désintègre en merveille de lien brisé. Que cet anachorète serein pour savourer chaque crépuscule en délice, chaque fois l'ultime.

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