PASTELS À L'ENCRE

Philippe Larue

Mes poèmes ont cheminés vers ton cœur pour rires

J'ai recueilli, goutte à goutte, l'essence même de tes sourires

Une jument n'a pas crin de t'offrir, non ses sabots, mais ses pinceaux

Espelette a voulu pigmenter le rouge de tes joies, pour ensoleiller l'eau

J'ai jeter l'ancre de tes maux

J'ai trié marrant et rigolo

Le blanc est devenu une lune geisha

Le noir a porté chance au chat

Alice est au pays des merveilles

Gavroche déguste des mirabelles

Ton collyre délire à canal plus

C'est le soleil qui fait du solex sur Vénus  

Les abstraits veulent se Courbet

Les anges sont Nice dans la baie

Dilués et déliés sont les mots

Souples et robustes comme les sumos !

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