paysage gris

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le temps n'existe pas, extrait n°26
c'est un matin comme les autres. pluvieux et triste. quelques silhouettes dans la rue évitent les flaques. leurs carcasses les mènent aux quatre murs étouffants de leur bureau. c'est un matin comme les autres.

les immeubles sont là où ils doivent être. et leur ombre là où le soleil inexistant leur dit de se poser.

dans ce paysage si terne, les habitants pensaient que c'était un matin comme les autres. seulement ce matin-là, sur les façades grises se trouvent des peintures éclatantes. faisant mal aux yeux de ceux qui parcourent les trottoirs. 
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