Peuple de France réveille toi

Entre rire et tristesse

Attendant un souffle d'un avenir plus radieux

Qui ravive les blessures d'autant emporte le temps,

Qui font naitre les mouvements de révolte

Quand espérance rime avec néant.

Quand les vagues emportent la mort

Triomphant du naufrage de nos vies qui vivotent

Efface toutes traces du romantisme,

De ta mixité du goût d'aimer

A l'égoïsme de ta survie fataliste.

Peuple de France réveille toi.

Oraison funèbre d'un monde à l'agonie

Qui part au combat tambour battant

En lutte pour la chute des grands,

A réveiller nos grands humanistes morts pour leur patrie.

Redonner la foi à ces courageux besogneux

Qui devenu de pauvres gueux,

Sombrent dans la lumière obscure de la misère

Tant de pas d'obéissance en arrière.

Qu'une simple étincelle consumera de nouveau

L'espoir d'une floraison de guérison

Ayant vaincu la soumission,

Ou se mêlera la fougue de ta foudre jeune damoiseau.

Peuple de France réveille toi.

A toi de vaincre à nouveau les contre idées

Profiter de ta liberté d'expression

Achevée par l'oppression,

Gloire à la rêverie, l'envie de balayer

Un monde corrompu qui te somme

De mourir à petit feu caricaturé,

A coup de monologue dictatorial mimé

D'une démocratie à la merci

Des fausses identités de pourris.

Sache qu'un jour il faudra tuer

Pour exister.

Peuple de France réveille toi.

De ta douce torpeur

Je t'en prie réveille-toi,

Renoue avec le combat de tes aïeux

Qui avec dignité se sont battus,

Comme des dieux pour des adieux crucifiés à coup d'épieux,

Plaies aux corps, bobos à l'âme de ce mélodrame

Que seuls les feux d'un pyromane

Anéantiront cette caste de tout puissant mégalomane.

Entonnant des chants à la gloire

De la fraternité, amer refrains des soulèvements,

Pour une dignité que les capitalistes ont éclaboussée

Il te faudra dénoncer ces impostures.

Dévoiler jusqu' à la rupture ces belles parures

Dorures des vendangeurs d'idéologie

Qui te dictent par charité un bien faible moyen de survie

Avant de piller ta tirelire car tu es une petite pompe à blé.