Philo quand tu me tiens...

aile68

Ecrire le roman de sa vie, être dispo pour les siens, faire le bilan de sa vie, il ne sera jamais que subjectif, avec la petite voix intérieure qui dit "c'était bien", "c'était pas bien" selon comment vous êtes viré. J'ai dans le coeur beaucoup d'avenir encore, me rafraîchir à la source de mes bons souvenirs, opter pour le bon et le meilleur, encore et encore, il n'y a pas d'avenir sans nostalgie ni regrets, mais tenir la barre il convient. Aller au-delà des ombres du passé, les surpasser, les surmonter pour que vive la fleur qui est en vous. On a tous une rose avec des épines en soi, elle est tantôt caressante, tantôt douloureuse, je veille à ma rose avec le soin d'une bonne mère. Le Petit Prince est d'accord avec moi. Qu'est-ce que je dirai quand je me retrouverai à la limite de ma vie entre conscient et inconscient, un pied dehors, un pied dedans avec l'envie irrésolue de vivre encore?...

Ménager sa monture, partager ses joies, ses plaisirs, être  épaté, émerveillé encore et toujours, fumer le calumet de la paix, être simple, sans importance.  Ne garder du temps qui passe ou qui est passé que l'esprit, la quintessence, sa vraie valeur. Il est tel un patchwork, fait de pièces disparates, multiples et contraires qui donnent sa variété à la vie, sa richesse. 

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