Ma belle muse, je pense à toi, en ce temps de Bacchanale, où l'exquise douceur du nectar, – Qui aux pieds des amphores, exhale un parfum de Santé, plaisant tant au roi du palais Cathare,
Qu'exaltent, les ardeurs d'un Phoebus, seigneur d'un Soleil, qui rayonne sur la cour de la vigne, quand Le pampre à l'iris se mêle, – coulera d'un Flot amoureux, sur les transports d'une âme, trinquant,
Ô combien embrumée, perdant sa dignité, Dans la douleur, d'un tumultueux haut-le-cœur, Enivrant les pensées d'un esprit tourmenté, Par la douce chaleur, d'une précieuse liqueur.
Divine beauté, dont le destin m'a charmé, Viens au creux de mes bras, tendrement te blottir, Oublier les démons de l'ivresse, et sentir La si belle affection, du poète, tant aimé !
noircie
· Il y a environ 12 ans ·walter-ego