S'échapper

Eléa Breeman

Poésie et frustration


Sur les pages,
Je fais courir mon stylo,
En prenant de l'âge,
J'écris des centaines de mots,
J'écris, ce pour quoi je me plains,
Et j'écris, cette flamme en moi qui s'étains ,
J'écris, et tant pis si c'est du temps d'perdu,
J'n'ecris pas pour être lu,
J'écris pour oublier ce malaise,
J'écris, pour ne pas me jeter de la falaise,
Qui tous les jours m'attire,
Mais c'n'est pas des amis que j'veux pour compatir,
J'veux juste qu'on m'écoute,
Mais ces gens me dégoûtent,
Ces personnes superficielles,
Artificielles,
Pour qui les sentiments n'ont rien d'essentiel,
Avec leurs faux sourires,
Alors qu'ils ne rêvent que de me voir pourrir,
Qui ne peuvent pas m'souffrir,
Qui parlent sur mon dos,
Avec des mots qui ne sont pas très beau.

Mais tous ça j' en ai l'habitude,
Comme toujours, dans ma solitude,
Je les observe, les laissant s'entretuer,
Tandis que moi, j'écris toutes mes idées.

Encore et encore, j'espère,
Qu'un jour on brisra toutes ces barrières,
Qu'on cess'ra de vivre dans le flou, dans l'éphémère.
Et le soir, je ressort mes zones d'ombres,
Dans mon esprit qui s'effondre,
La vie à commencé,
Je m'étouffe, à en suffoquer,
Est-il trop tard, pour m'échapper ?

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