C'est un soleil brisé, une étoile fracassée. Exorbitée déjà de sa funeste galaxie, comme suspendue dans un temps immobile, figé dans l'attraction morbide de cet indicible trou noir, création de dieux infernaux.
C'est un soleil pâli, espérant les printemps absents de ses saisons, comme on attend l'éclosion des levants. C'est une étoile meurtrie brouillée d'explorations impies, souillée de colonies insanes, que les paraboles renversées des satellites artificiels déposaient en germes empoisonnés.
C'est un soleil fauché, écharpé d'éteules où sa corolle s'éventre, traversé de havages, épuisé des coupes claires qui se goinfraient de sa candeur sans ombre. Une étoile broyée d'un concassage obèse, par quoi sucs et substance étaient bus, sans rémission de sa pénitence.
C'est un soleil, une étoile. Etoile aux promesses jetées aux caniveaux des abjections. Soleil au futur massacré dans les mâchoires d'une gorgone incestueuse, un saturne priapique déflorant ses lucioles.
C'est une étoile, un soleil. Qui brûle malgré tout, comme ce phare que la nuit tente de corrompre pour en digérer la lumière, mais qui lutte et s'échine dans la sédition de ses particules. Car là-haut, là-bas, quelque part, dans les velours tourmentés, dans l'immensité cruelle des univers absurdes, il est une terre qui réclame encore sa chaleur.
Ici aussi j'avais écrit quelque chose…… C'était sans doute d'une grande tristesse, comme la fin de cette étoile en manque de tout et surtout de chaleur… Une étoile sans son Petit Prince en quelque sorte.
Aucune consolation, ….je n'ai pas davantage de mots aujourd'hui
Mais je me souviens toujours de cette magnifique image de Paul Eluard :
Message pour anna-c : sans doute le titre ne parle qu'à moi. J'aime ainsi laisser des portes ouvertes sur l'in-explicite, sur quoi chacun peut poser sa propre compréhension. Mais, pour donner juste un peu de lumière, il s'agit d'un jeu de mots sur un prénom féminin. Je n'en dirai pas plus.
Il y a tant de lumière dans ce que l'on croit éteint à jamais. Il y a tant de beauté, de vie, d'espoir à enflamer. Il y a des terres inconnues qui ont besoin de la chaleur d'un soleil. des terres où 'on se perd à perte de vue, où l'horizon se fond dans le ciel, où le tourment n'existe que si on lui garde sa place. Pourquoi ne pas arpenter d'autres terres, d'autres destinations, d'autres horizons, et "laisser l'immensité cruelle des univers absurdes" (sublime) se poser dans la nuit du soleil qui s'éloigne pour le meilleur ailleurs ? Pensées sincères. Merci pour ce profond partage. Diane
Ici aussi j'avais écrit quelque chose……
· Il y a plus de 5 ans ·C'était sans doute d'une grande tristesse, comme la fin de cette étoile en manque de tout et surtout de chaleur…
Une étoile sans son Petit Prince en quelque sorte.
Aucune consolation, ….je n'ai pas davantage de mots aujourd'hui
Mais je me souviens toujours de cette magnifique image de Paul Eluard :
"La Terre est bleue comme une orange"
et j'y crois encore !
anna-c
Message pour anna-c : sans doute le titre ne parle qu'à moi. J'aime ainsi laisser des portes ouvertes sur l'in-explicite, sur quoi chacun peut poser sa propre compréhension. Mais, pour donner juste un peu de lumière, il s'agit d'un jeu de mots sur un prénom féminin. Je n'en dirai pas plus.
· Il y a plus de 5 ans ·Christian Lemoine
Ah alors me voici rassurée, je me disais que je me trompais peut-être d'étoile !!! tout va bien donc, je ne cherche plus .
· Il y a plus de 5 ans ·anna-c
J'ai beau chercher…..aucune consolation
· Il y a plus de 5 ans ·trop triste cette étoile sans Petit Prince
https://youtu.be/MmBrepbZji0
anna-c
Merci Carpe-Di pour votre magnifique commentaire. Merci pour votre sensibilité à mes mots.
· Il y a plus de 5 ans ·Christian Lemoine
Il y a tant de lumière dans ce que l'on croit éteint à jamais. Il y a tant de beauté, de vie, d'espoir à enflamer. Il y a des terres inconnues qui ont besoin de la chaleur d'un soleil. des terres où 'on se perd à perte de vue, où l'horizon se fond dans le ciel, où le tourment n'existe que si on lui garde sa place. Pourquoi ne pas arpenter d'autres terres, d'autres destinations, d'autres horizons, et "laisser l'immensité cruelle des univers absurdes" (sublime) se poser dans la nuit du soleil qui s'éloigne pour le meilleur ailleurs ?
· Il y a plus de 5 ans ·Pensées sincères.
Merci pour ce profond partage.
Diane
gone