possédée

Christiane Mutshimuana

a court de sens commun

en  combat c est  brute carnée état monstre dans le cri d aucun cormoran non dans des corps découpés comme si infléchie par des inégalités très ataviques...venir de l œil voyant le petit chose que je ne voudrai que tu sois ..il faut des compromis il se doit d être guerrier ..je veux qu il porte un masque qui hurle qu il est une danse ,une ligne entendue ..ce qui ne pourrait y voir la lumière d un monde a refaire d une place a découvrir que je serai un décor qui est décor barbare car je n aime les armoiries ,celle la ..ce n est prince d or que j aime toujours cela me rappelle la caresse humide des sœurs de charité réclamant ma prière comme plus tard mon merci comme ensuite ma reconnaissance ..croire au bonheur acquis ..instruite de ne manquer ..mes joujoux étalés ..qu il me fallait taire quoi d un sort d Héliogabale ca me faisait rêver seule dans la petite pièce ou je devais me calmer .;mériter d être la ..pourtant je n étais nulle part juste venue d ailleurs ..recueillie ,possédée entre morale et barreau ..aucune grandeur âge héroïque du murmure recueilli j ai remué ma mémoire jusqu a l horloge de sable m habituant à grelotter sous l oïl des cathédrales apprenant à défier les rois ..faire trembler les couronnes ..fonder le doute ..ne rester public ..se généraliser des 5sens ..devenir la voix du corps autre rendre les mots de moi dans les nuits des villes ..qu il faille exorciser tu deviens folle tu es agressive calme toi ..il y a tant de place ou mettre cabanes et bateau pirate un seul pour invoquer l effet laurier et le baise mitre ..entrer au palais royal. Déshonorée parce qu étant regardé .par un boucher qui joue saint Nicolas et Piet derrière ..qui me faisait le plus peur le seigneur diabolisé ..ces histoires qu on croit qu on a bien comprise comme politique poétique ..face a Grétry palais des princes ainsi porter l apprenti souffleur de verre comme l inca échangeant de l or contre de la verroterie voire embrasser la main du pape ..si ce n est le souffle nouveau né a élucider ..accueillir d un travail voix de ville d un conservant cité ..je ne travaille pour le ghetto ..ne suis pas la pour la marge ..il n écoute pas ..c était vrai comme moineaux cherchant l abri .claudiquant en autoroute ou cette poule rescapée marchant en toupie pour elle même ..aveugle je suis dissimulée en étrangeté posthume....serai totale impie expirante un peu ..ne me courber ne plus même saluer hormis un braillard ogre anorexique le pauvre exorcisant son oubli ...exhiber le non le style ..comme une main insistant. Kidnappant oui être kidnappée par le grand Léopold a la barbe qu arbore certains hommes de l ordre ..allégeance à la toison d or ..comment la rejoindre ..rallié ..accepté ..intégré .Je me souviens de la joie d être choisie apprentie ..acceptée ..et aussi de mon expulsion du pays ou j ai vu le jour ..renvoyée .;je n ai cessé de défier cet ordre émis pour l ordre et la sécurité nationale qui serait mise en danger par une adolescente noire de 17 ans qui a 15 devait se taire et obéir a 14 ne pouvait aucune question a 13 ans ne pouvait avoir un tel accent belge ..la question a elle milli fois posées ..retrouver ses racines comme si elle pouvait disparaître et ne leur dire ..la taire l odeur du sang le bruit des râles d hommes découpés de femmes éventrées ..de corps pourrissant dans des sentiers d un roux douloureusement poétique même dans ces couleurs de gangrène et d abcès ..Toutes ces années a ruminer ces silences ,a refuser d en être de ceux content de leur réussite juste comprendre patiemment le mécanisme ,la patine des dorures et apparats ...c est court le temps d une gloire ..m habituer a ce qu il pleuve sur les routes ,à recouvrir d étrangetés et d espoir de grand soir tout intimidé du gris pourtant oui lire son nom dans les journaux apprendre être nominé au grand rendez vous de l excellence ..oui penser rien qu a les remplir ces vieux châteaux de nos mères à la gloire de ces pères la au nom des ghettoïsés des initialisés ,déchus, sans qu il y ait le moindre mystère juste la matrice, la grande œuvre comme lorsqu' alors il était brave d oser aimer une fille de couleur ...;et  s encanailler du prolétaire ou des africains ..ni choquer ni intéresser bel ami les petits de bouvard et Pécuchet ..langue avide d organiser ,réduire, contrôler rendre logique reconnu ..légitimer ..j aimais les bavards léchant l eau du ruisseau .il y avait si peu de lagunes, de sources ..que des fontaines taries ..Je voulais bavard d un bar d escadrille ou les rêves se passent de sérénade. Un swing d entre guerres et paix ou je réquisitionne patiemment mes cool ..bouboule ..bamboule ..qu on avance, Hortense ,,du parc naniot à l arbre de saint martin ou graver no pasaran oui ils sont seul tout le monde comme une grève des mères méritées sans doute ..un nom ou deux effacés a un joue contre joue serrer la main. Ce n est vrai que crasseux taché de soleil courant en cohue..

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