Prisme

franekbalboa

Je me suis posé la question des relations. 

Pourquoi certains sont des gens bien et d'autres pas à nos yeux ? 

Je me suis aussi demandé pourquoi certains changeaient. 

Puis il m'est venu une réponse. Une réponse à la fois très simple et incroyablement complexe. 

Le prisme. 

Ce prisme est celui des émotions. Les émotions qui influent sur le jugement que nous avons. Les gens agissent et le prisme tourne. Chaque action peut le faire chavirer. 

Les émotions, les sensations, tout va le faire bouger. 

Amour, affection, admiration, colère, déception, haine, sympathie, antipathie... Autant d'émotions qui influeront sur notre vision des choses et des gens. 

Parfois le prisme tourne et change du tout au tout. Parfois, alors qu'on le souhaiterait de toute notre âme, rien ne bouge. Et notre jugement que l'on sait mauvais reste le même parce que nos émotions surpassent notre raison. 

Avons-nous raison ? Savons-nous même raisonner ? La raison est souvent loin lorsque le prisme émotif est près. Les deux sont un tout. Quand l'un des côté gagne, l'autre perd. C'est pour cela que nous perdons toute logique saine lorsque notre fougue émotive nous emporte. C'est aussi pour ça qu'on ne peut être sentimental si l'on est trop raisonné. 

Et bien souvent, lorsque l'on constate les résultats, c'est l'émotion qui nous guide, celle qui nous aura le plus manqué lors de la réalisation, ou celle qui aura triomphé, tout simplement. Le prisme aura été chahuté tout au long de nos vies, tantôt déception, tantôt satisfaction, colère, joie, haine, amour, tristesse... 

Autant d'influx qui modifieront notre perception. Parfois même, ce prisme bien curieux nous fait voir le monde sous plusieurs angles simultanément. Nos esprits se brouillent et la confusion s'empare de nous. 

Et c'est là qu'on en appelle à la raison. La seule qui puisse faire tenir cette enveloppe chahutée, lacérée. La douleur est vive, mais la raison va lentement remettre le tout d'aplomb, cicatriser ces blessures, puis lentement se remettre sur la route... 

Jusqu'au prochain mouvement du prisme. 

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