Quand la nuit...

unrienlabime

Quand le silence de la nuit souffle sur les braises du jour j'allonge mes bras pour retenir un souvenir fameux comme une étoile filante aux yeux d'un enfant qui nourri le futur de mots inventés.


Quand la nuit décide de gommer les poussières volantes emprisonnées dans le cocon du désir, j'allonge mes jambes en fractions d'oubli à l'infiniment vivant.


Quand la nuit dicte sa loi

Quand la nuit dicte ses mots

Quand la nuit dicte ses désirs

Quand la nuit dicte ses rêves

L'univers se met à ses pieds

L'univers l'écoute dans un silence de mots

L'univers se soumet

L'univers ferme les yeux sur ses errances

Quand la nuit ordonne

L'univers pardonne.

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