QUAND ON A UN ERIC

René Kalfon


Jadis on ne l'a pas pris en équipe de France parce que, dit-on, même si c'était un grand footeux, c'était aussi un grand footeur de m…

Aujourd'hui, longtemps après qu'il ait fini de jouer au foot, il dit à un journal du pays de Ken Loach, metteur en scène de gauche qui lui a décerné la palme du ballon, metteur en scène pour qui il a tourné, ce qui lui a peut-être tourné la tête, il dit que l'actuel sélectionneur de l'équipe de France a un nom trop français pour se « mélanger » et qu'il a un problème avec les joueurs qui ont des « origines ». Quand il dit « origines », il ne pense pas à Ginola,, il pense à des joueurs dont le nom commence par Ben comme Benzéma ou Ben Arfa.

Morale : Quand on a un Eric dans un pays démocratique où règnent la liberté d'expression, la liberté de la presse et la loi du marché, on a un footeur de m… pour l'éternité.

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