Quand vient...Je l'héberge

Aurore Rodi (Ancienne Alice Gauguin)

Quand vient ta verge
Je l'héberge
Au creux de mon liquide coulant, à côté de la berge
Je ne suis vierge
L'on accorde l'arpège

J'aime la dureté de ton sexe
Je ne pense plus à mes ex
De mes cheveux je fais sans tresse
Que de ma chevelure non coiffée, tu poignes tes doigts
Et qu'encore plus tu te dresses

J'ai besoin de ton blanc liquide
Qui me liquide
De ma satisfaction
Et même de ma passion
Qui a suivi frisson
Mon petit polisson

Tu n'aimes pas trop mon son
C'est-à-dire mes cris
Mais comme mes écrits
Ils me sont viscérale
Et puis au final
Tu fais bien ton râle

Alors pas de non
A ces gémissements sans nom
Qui viennent de l'ineffable
Sonnants comme dans une fable
(D'adulte...)

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