RALLIE 11

Un groupe addict en presse, de lectures toutes confondues venait de rejoindre avec perte et fracas la dissidence. S'étaient réunis tous ceux qui, au détour d'écritures exposées, ne pouvaient s'empêcher de gratter le derrière des mots dans une sorte de psycho manie et de commentaires érectiles à deux grelots. Ceux-ci énoncés d'attention solennelle, célébrés avec pompe, détournés avec ardeur et entrain, en cuicuitant  sur machine, font hélas plus prêter l'oreille, sortir copieusement sa verve que de s'intéresser à l'essentiel de base. C'est toujours pareil. À se demander si lire aujourd'hui ne s'arrête pas qu'au titre ou à sauter des lignes ou si, si mais bien sûr, lire en entier MAIS, en pensant longuement à ce qu'on va pouvoir retourner en négligeant l'ouvrage, dans l'unique but de tirer à profit les inclassables niveaux de degrés !

Certains du groupe pressé tiqueront sur une phrase ou un mot « titilleur » pour en faire du pâté canin, brosser afin de lustrer son poil à contre-courant ; d'autres l'œil fétide, joueront les psys, tomberont dans la guimauve ; et encore d'autres suceront  des bonbons et feront les fanfarons, bateau sur l'eau...

Il en existe peu, des personnes qui résistent à s'armer eux-mêmes en becs voraces, à « empreinter » ce pacte obscur, au demeurant issu d'un mythe d'oiseaux et lac de Stymphale. Cependant, il reste à noter qu'il en existe trop, des gens silencieux pour oser créer du tintamarre à ces étourneaux franchement envahissants.