Rat ce Poutine...

Jean Claude Blanc

Portrait de Vladimir déjà dressé en 2012 "El Sadate, nous les casse trop" ses 2 compagnons gauchos même crèmerie ( pardon pour le jeu de mot)

                                      Rat ce Poutine

 

On a occis les tsars, le dernier pas Terrible

Dictatures communistes, staliniens au musée

La Russie s'est muée, socialisme utopique

Ceux qui ont succédé, ne pensent plus qu'au fric

 

L'immense continent, a réduit ses espoirs

A chacun ses limites, son petit territoire

La Russie quant à elle, n'est plus qu'une rustine

Une aristocratie, dirigée par un pitre

 

Il est rat ce Poutine, amuse la galerie

Ne se fie à personne, à lui seul les manettes

D'une ferme main de maître, dirige le pays

Le peuple est asservi, pas toujours à la fête

 

Des services secrets, sinistre Guépéou

Est issu vieux renard, en a gardé les ruses

De dérouiller les durs, il en a la carrure

Les voilés intégristes, les religieux obscurs

 

Dans ses gants rembourrés, se cachent mains de fer

Pas besoin de baguette, à son regard sévère

On se fait oublier, car il vaut mieux se taire

Même s'il n'en a pas l'air, est gorgé de colère

 

Dans les salons feutrés, ça jase à l'ONU

On tient conciliabule à distance, bien sûr

On condamne ses méfaits, devant lui, on l'adule

Vertueux démocrates, n'ont pas de couilles au cul

 

Les slaves c'est connu ne laissent rien paraître

Trop plein de gravité, nous donnent des leçons

Poutine il a choisi la voie de la raison

La raison du plus fort, et il nous envoie paître

 

Y'a pas d'alternative, s'enrichir ou crever

On feint de matraquer, les fraudeurs banquiers

Nouvelle dynastie, celle des bonimenteurs

Le peuple, de l'âge de pierre, en craignent la terreur

 

La Russie, est bien loin, tout au moins sur la carte

Juste petit coup de gueule, quand déborde la coupe

Avec les Etats frères, elle fait sa popote

Pourvu qu'on ait la paix, on la tient à l'écart

 

Mais jamais ne sourit, il est plein de malice

Le livide nouveau tsar, est un fameux roublard

Retenu les manières, de Beria et complices

Les gêneurs disparaissent, sont mis sous l'éteignoir

Y' a bien que les tchétchènes, qui résistent à l'armée    

Pourtant la Garde Noire, trucide sans arrêt

Pas si simple que ça, de mater insurgés

Dans les combats de rue, n'ose pas s'y frotter

 

On a voulu, jadis, mettre au pas les afghans

C'était peine perdue, tellement sont fondus

De guerre depuis des siècles, ethnies, moindres tribus

Toutes les armées du monde, s'y sont cassé les dents

 

Encore à L'ONU, on discute, on dispute

On lui fait les gros yeux, Poutine il est méchant

Ça lui fait belle jambe, même qu'il a son siège

Pouvoir de censurer, on connait le manège…

 

Plus rien à rajouter, fidèle à ses idées

Président obstiné, dans ses guêtres, planté

Se moque de nos puceaux, craintifs roitelets

Qui jouent à qui perd gagne, avec les pétroliers

 

Mis au ban des nations, ça le fait rigoler

«  Le sang de la Russie, vaut le sang de l'Amérique »

Citation de son cru, pas si mal tournée

Aux sages occidentaux, il vient faire la nique

 

Pourfend enturbannés, intégristes, islamistes

C'est son chemin de croix, mazouter les vermines

Encore une belle phrase, issue de son crachoir

Quand il se met en rogne, qu'importe l'auditoire

 

« On est dernier rempart, pour stopper les imams

Z'avez bien de la chance, qu'on fasse le ménage 

Fous de Dieu, déjantés, n'ont qu'à bien se tenir

Car jusque dans les chiottes, on viendra les roussir »

 

Faut soigner la façade, pour cacher la misère

A l'est de l'Oural, partout c'est la galère

Les mafieux nouveaux riches, sont le contre-pouvoir

Il est rat ce Poutine, toujours en balançoire

 

Le marxisme quant à lui, on l'a mis au placard

Il ne fait plus recette, qu'au bal des ringards

La Russie éternelle, a encore fière allure

Noble et serein Poutine, peaufine la devanture

 

Le gentil tsar Nicolas deux

Fut le dernier à déguster

Il a payé pour ses aînés

Balle dans la tronche, tous trucidés

 

JC Blanc                        juillet 2012   

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