Regarder la muse

guegueette

A coté de toi si près, pourtant, je te cherches. Je cherches ses lèvres à lesquelles me pendre, ses mains pour m'entourer et dessiner le contour de mon visage. 


A tes cotés, pourtant, je ne cesse de t'observer, de te regarder sous des airs nouveaux. Tu es d'une froideur, souvent, et j'en palpite. 


Impassible, paisible, et questionneur quand je te contemple, je n'arrête pas de me demander pourquoi il est si rare que nos regards se croisent lorsque je t'admires. 


A quoi bon chercher tes gestes et ton attention, alors que tu les distribue au compte gouttes. Au moins ils sont d'une sincérités quand donnés. Mais voilà, ma muse, j'en attends plus. Mais ne m'en donnes pas trop non plus, au risque que je perde ce questionnement fréquent qui m'anime et te fait t'élever au rang d'observé. 


Car j'aime par dessus tout te contempler sous tout les angles, et te dessiner de mon âme.


Tes azurs me bouleversent, à chaque instants. Transperçants, durs, si beaux. Et tes sourires sont mes trésors.

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