Rencontre au bord du lac

menestrel75

 (Quand je l'aperçus sur le sentier, elle m'émut.
Son odeur de fleur, son corps voluptueux, sa démarche légère et agile.
Épris de son charme, je fis le chemin en silence derrière elle, la suivant de tout près jusqu'à ce que nous arrivions à une petite plage.)
 
Le sol était mou et enfonçait sous chacun de ses pas.
Elle marchait lentement en regardant vers le ciel la cime des arbres se balancer au vent.
Elle inspirait de longues bouffées d'air et sentait sa poitrine se gonfler et se remplir d'un parfum terreux et frais.
Cela faisait près d'une heure qu'elle avait emprunté le sentier et elle arriverait bientôt au bord du lac où elle venait souvent se recueillir.
Elle avait chaud et envie de se baigner.
Elle bifurqua hors du sentier, descendit une pente assez abrupte et arriva enfin sur le minuscule bout de plage,
petit morceau de l'univers dont elle avait pris possession dans son cœur.
Elle resta immobile, debout, à regarder le lac tranquille et à écouter le silence.
Le clapotis de l'eau sur le rivage. Le vent dans les feuilles. Un oiseau solitaire. Sa respiration.
        Après quelques minutes de contemplation, elle se déshabilla. Elle enleva d'abord sa chemise.
 
(Je me blottis alors sous un arbuste et l'observai se dévêtir.
Je salivais à voir ses seins magnifiques, son ventre lisse, ses longues jambes blanches et ses cheveux d'or flottant dans la brise.
Je la regardai avec grande excitation se baigner nue)
 
Elle sentit la sueur sous ses aisselles et cela lui plut.
Elle aimait l'odeur de sa transpiration. À la fois forte et douce.
Comme la terre humide. Comme une femme.
Elle enleva ensuite son soutien-gorge et ses seins riches et ronds jaillirent au soleil.
Elle posa ses vêtements sur un tronc d'arbre tombé et détacha ses cheveux. Elle les secoua pour leur redonner du volume.
Elle retira ses chaussures, ses chaussettes  qu'elle mit en tas près de l'arbre.
Elle aimait être nue dans la forêt. C'était pour elle un lieu érotique et sensuel. Sacré.
Elle enleva sa petite culotte, la renifla distraitement et s'avança dans le lac jusqu'à la hauteur de son sexe et plongea dans l'eau fraîche.
Elle se baigna longtemps et paresseusement en profitant de la douce sensation d'être enveloppée par l'eau.
        Elle sortit du lac et s'allongea sur la plage, sans serviette, la peau contre le sable.
 
(J'admirai sa démarche, souple, élégante, la cascade de ses cheveux effleurant sa poitrine.
Le renflement de son ventre était émouvant. Je perçus comme un sourire sur ses lèvres.
J'étais aimanté par la forêt blonde ornant son sexe illuminé par le soleil.)
 
Elle aimait sentir la nature l'englober. Se frotter à elle.
Le vent la caressait lentement par petites bourrasques et la faisait frissonner.
Un mélange de froid et d'excitation.
 Le bout de ses mamelons devenait dur et le poil blond de son pubis se dressait lentement.
Elle ferma les yeux et glissa sa main droite le long de son flanc jusqu'à son nombril.
Sa peau était lisse et ferme, plus tendue et sensible sur le ventre.
Sa main continua son chemin vers ses cuisses et descendit jusqu'à ses fesses qu'elle massa doucement,
puis avec plus de vigueur, se cambrant pour bien les empoigner.
Elle se mit à caresser tendrement son pubis et fit pénétrer quelques doigts entre ses lèvres mouillées et chaudes pour s'amuser avec son clitoris.
Elle suça les doigts de son autre main pour bien les recouvrir de salive et les amena jouer autour de son anus en formant de petits cercles.
Elle en plongea un délicatement dans son orifice et ses lèvres se serrèrent d'excitation.
 
(Me traversa l'envie de révéler ma présence, comme pour partager ce moment exceptionnel.
Puis je reculai, refusant de troubler son intimité, ces minutes qu'elle avait sans doute désirées pour elle seule.)
 
        Elle était enivrée par le plaisir de se toucher.
Elle aimait se masturber dans le bois, se savoir observée par les petits mammifères, les oiseaux et les arbres.
Elle se sentait aimée et belle. Excitante. Elle ferma les yeux et accéléra de plus en plus ses mouvements de plaisir.
Son corps se contractait sous la tension érotique.
Elle retint sa respiration quelques secondes et n'en pouvant plus, se laissa aller à l'orgasme.
Elle resta allongée sur le côté, huma ses doigts emprunts de ses odeurs, ferma les yeux.
Ses muscles se détendirent et elle respira longtemps, profondément, avant de s'endormir.
 
(Elle me donnait l'impression d'être une femme naturelle, pure.
Quand elle jouit, son visage était si beau que j'en eus des frissons.
Elle s'endormit et je me faufilai hors de mon buisson. Le sable brûlait sous mes pieds.
Je fis tranquillement le tour de son corps en essayant de ne pas la réveiller.
Je reniflai sa douce odeur de femme des bois. Elle m'excitait follement.
Dans son sommeil, elle s'était retournée sur le ventre, les bras sous sa tête,
Sa croupe tendue vers les rayons de l'astre solaire.
Je m'assis à ses pieds, dans le droit prolongement de ses jambes,
Espérant qu'elle allait s'éveiller, devinant mystérieusement ma présence. ) 
  • Quel beau spectacle qui t'a tout autant ému qu'attisé... Il faut beaucoup de respect pour parvenir à se maîtriser. Mais le résultat n'en aura été que plus appréciable si elle a fini par ressentir ta présence...

    · Il y a plus de 6 ans ·
    Coquelicots

    Sy Lou

    • M'est avis que cette rencontre mystérieuse s'est poursuivie

      · Il y a plus de 6 ans ·
      Cavalier

      menestrel75

    • Sans nul doute, mais chuuut, laissons-les s'aimer...

      · Il y a plus de 6 ans ·
      Coquelicots

      Sy Lou

  • Ah ! La belle et douce blonde, elle vous a scotché, enivré ! Un joli moment !

    · Il y a plus de 6 ans ·
    Louve blanche

    Louve

    • étonné, ravi, émerveillé plutôt que scotché

      · Il y a plus de 6 ans ·
      Cavalier

      menestrel75

    • Vos termes sont certes plus poétiques, mais ça revient au même !

      · Il y a plus de 6 ans ·
      Louve blanche

      Louve

  • Souhaitons que ce ne soit pas la Vouivre....

    · Il y a plus de 6 ans ·
    Oeil

    anne-onyme

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