Rencontres improbables.

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Un ours qui en avait marre de tourner en rond dans sa cage, s'en était évadé.

Après avoir longtemps pérégriner en ville en faisant du lèche vitrine, il se retrouva à tourner en rond dans une cage d'ascenseur.

Troisième étage :

-         Maman ! Regarde le gros nounours, je vais lui faire un câlin !

-         Chéri ! Tu as vu Kevin, le petit est avec toi ?

RDC :

-         Au secours ! Au secours ! Un ours !

-         Eh, je ne suis pas un ours, je suis un grizzly, merde !

8^ème étage. Une vieille dame, myope comme un pot, attend l'ascenseur :

-         Maurice, tu aurais pu te raser pour aller chercher du pain.

-         Non, merci, je mange sans pain.

C'est ainsi que d'étages en étages, le grizzly attrapa une indigestion, il préféra s'en retourner à sa cage de zoo.

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Le premier homme sur la Lune.

-         Un petit pas pour… Pschitt… Putain… Shiite… Allo Houston…Brugg… on a un problème…Shi'ite… Il y a un comité d'accueil de milliers de chinois tout autour de la capsule qui nous applaudit… Tzcheute… Ils ont déjà colonisé la Lune, les Chin toques… Slang...  

-         T'inquiète, Neil ! On a déjà tourné un alunissage en studio, au cas où ? On le passera, ces rustres de Russkoffs n'y verront que du feu.

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Ève se promène tranquillement sereine en Paradis. Merde, elle tombe sur Adam qui a déjà essayé de l'embrasser, la dernière fois, mais vu son haleine de chacal croisé avec un furet-putoisé, elle n'a pas envie de récidiver l'expérience. Elle feint de ne pas le reconnaître.

-         Bonjour monsieur !

-         Arrête tes conneries, Ève, nous sommes  que deux dans ce bled, c'est moi, Adam, le premier venu.

-         Justement, je ne couche pas avec le premier venu ! Je ne suis pas une fille facile et tant pis, pour l'humanité, elle restera dans vos couilles.

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J'étais enfermé dehors sur mon balcon. J'étais sorti pour griller une cigarette et fumer une allumette, bref, suite à un petit différent avec ma tendre épouse, la farceuse m'avait enfermé sur le balcon.

Mais je n'étais pas seul. Sur le balcon voisin, il y avait un type à poil, je ne veux pas dire qu'il était typé barbu, non, il était nu tout simplement dans le plus simple appareil, comme on dit quand on est technicien. Il n'avait même pas l'alibi de fumer, lui.

C'était gênant nous étions à un mètre de distance. Pour rompre le malaise, je lançais.

-         Fais chaud ! N'est-ce pas ?

-         Une vraie canicule ! Quelle chaleur ! On étouffe !

Il avait de l'humour le barbu, car on était en plein hivers sans faux semblant, ça gelait dur.

-         Vous fumez ? Lui lançais-je.

-         Oui ! Je veux bien, je suis sorti précipitamment sans prendre mon paquet de cigarettes.

-         Ça arrive à tout le monde. Tenez, ça vous réchauffera, car la canicule caille aujourd'hui.

Me croirez-vous, il ne m'a jamais dit pourquoi, il était à poil, enfermé sur son balcon et comme je suis un gentleman, je me suis bien retenu de lui demander.

Le lendemain, par curiosité, je jetais un œil en biais sur le balcon voisin. Il n'y avait plus personne. Il avait dû sauter le poilu, nous n'étions qu'au huitième étage.

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J'aime bien l'idée de ces rencontres singulières. Je continuerai,  peut-être, plus tard, car trop long, lasse.