Repenser les relations

Nathan Maillefert

Analyses de films autour des relations amoureuses vues par différentes cultures, écrites par des étudiants en Intercompréhension

REPENSAR LAS RELACIONES

INTRODUCCIÓN


Agustina


Bajo el título “repensar las relaciones” se pretende analizar diferentes miradas sobre la conformación y desarrollo de una pareja por medio de cinco films: Lulu, femme nue de Sólveig Anspach, Pani e tulipani de Silvio Soldini, Manuale d'amore de Giovanni Veronesi, Un novio para mi mujer de Juan Taratuto y Pequeno dicionário amoroso de Sandra Werneck.


Para comenzar podríamos decir que en la conformación de una pareja influyen diversos factores: emocionales, económicos, sociales, históricos, culturales. En cada momento histórico se han dado modos de concebir el amor y en las sociedades occidentales, uno de los modelos que, aún, nos influencia es el llamado “amor romántico”. Esta tipología de amor  surgió en el siglo XVI y resurgió en el siglo XIX. En él, el ideal son las relaciones heterosexuales que encuentran  su culmen en el matrimonio. Un matrimonio al que le cabe el mote de “sagrado” en el cual la infidelidad es altamente reprochable. De este tipo de amor están plagados la literatura, música y cine. Y de él también se derivan ideas como: el sacrificio por amor, si un amor es verdadero, debe ser para toda la vida, relegar la propia individualidad en pos del otro, la idea de complementariedad reflejada en la frase “mi media naranja” o el rol de la mujer visto como el mundo interior (hogar) y el del hombre lo exterior (proveedor). Dichas concepciones fueron ubicando a la mujer en una situación de desigualdad y sometimiento, donde el significado de “respetable” en la sexualidad femenina se reducía a una esposa fiel y madre abnegada.


Estas maneras de ver el amor y las relaciones de pareja se han fomentado desde la niñez, por medio de los cuentos infantiles, los juegos de roles definidos entre niños y niñas o los colores apropiados para unos y otros, se refuerza a través del tiempo con otro tipo de influencias como el cine, la música, las telenovelas, y el modo en que se estructura internamente una persona de acuerdo a su entorno.


En la actualidad hay cuestiones fundamentales que van haciendo mella en estos conceptos del amor: la individualización, el empoderamiento de la mujer en los diferentes ámbitos sociales y una mirada que busca aceptar y no excluir lo diferente, que permite concebir nuevas maneras de amar y nuevas estructuras de parejas.


Bibliografía

Tenorio Tovar, N. (2012). Repensando el amor y la sexualidad: una mirada desde la segunda modernidad. Revista Sociológica, número 76. Recuperado desde:

http://www.scielo.org.mx/pdf/soc/v27n76/v27n76a1.pdf


 

La Confiance en Soi dans le film "Lulu Femme Nue"


Nathan Maillefert


"Lulu femme nue" nous propose le portrait d'une femme perdue, délaissée par son mari et incomprise par ses enfants. Cette femme après un entretien d'embauche infructueux va décider de s'exiler quelques jours afin de faire le point sur sa vie. Cette brève pause va devenir un road-trip à la française durant lequel Lulu va rencontrer des personnages hauts en couleur qui vont lui permettre de grandir, à la manière d'une quête initiatique.


Lulu est une femme dans la quarantaine. Elle ne se sent pas libre dans sa vie ni libre dans son corps. Sa première rencontre avec un homme qui va la séduire et vouloir construire quelque chose avec elle va d'abord lui rappeler ce qu'est l'amour. Le titre Lulu femme nue va se vérifier lorsqu'elle va sortir de la mer complètement nue et à la vue de tous (ou presque), et surtout à la vue de cet homme. Elle reprend le contrôle de son corps que plusieurs grossesses ont changé, elle redevient une jeune femme amoureuse et libre, car ce n'est pas tant son rôle de femme ou de mère qui l'a changé, mais sa place dans ce monde. Pour sa fille, il est du devoir de Lulu de s'occuper d'elle. Elle est sa mère, elle ne peut l'abandonner, elle doit assumer son rôle. De même pour son mari misogyne qui place son confort avant le sien. Lulu est enfermée dans un carcan, dans une prison sociale qui l'oblige à se conformer à l'image que les autres ont d'elle. Car si ce film nous parle de la perte de la confiance en soi, c'est bien parce qu'il nous parle de nous et des autres ; de notre image à la vue des autres.


Ce nouvel amant amoureux est un homme simple qui ne se soucie de rien d'autre que de rendre Lulu heureuse, il ne se soucie pas de lui-même et veut seulement la combler, au moins pour un temps. C'est cela qu'il manque à Lulu ; des plaisirs fugaces, qui lui changeront les idées. Cet homme se présente comme un clown amoureux et c'est cette image d'homme maladroit et décalé face à la norme qui va aider Lulu à avancer... Jusqu'à la prochaine étape de sa quête.

La prochaine étape est une femme âgée. Lulu tentera de lui dérober son sac, car elle n'a plus  de téléphone, ni d'argent, ni de quoi manger. Mais voyant cette pauvre femme, elle aura de la peine et lui rendra. Cette deuxième étape amène de nouveaux questionnements. Cette vieille femme est consciente de ce qui lui manque et de ce qui lui a manqué dans sa vie. Elle va demander un service à Lulu ; aller demander à une de ses vieilles amies de lui pardonner. Le pardon devient le thème central de cette séquence. Lulu veut d'abord se faire pardonner d'avoir voulu détrousser la vieille femme, cette même femme veut être pardonnée par son amie avant ses derniers jours.

Lulu acceptera la quête, mais malheureusement, il est déjà trop tard et l'amie est décédée de

vieillesse. Elle va mentir et ensuite elle aussi vouloir se faire pardonner... Si le pardon est si

important, c'est parce que l'on se rapproche de la mort et des dernières choses que l'on retiendra de nous. Pour Lulu, cette étape représente son possible avenir. Si elle reste telle qu'elle est, elle va finir par regretter des choses dans sa vie et il sera définitivement trop tard. Le raccourci est facile pour dire qu'il s'agit non pas seulement de Lulu dont il est question, mais bien de tout le monde. Il ne faut pas regretter et profiter de sa vie, le message est même "Vis ta vie de sorte que tu aimerais qu'elle se répète éternellement" (c'est l'éternel retour de Nietzsche).


Si cette question dramatique (et donc importante dans la narration) est la seconde étape et met en scène une vieille femme, c'est aussi pour remettre une fois de plus Lulu face à son rôle de mère. L'héritage d'une mère passe aussi (mais pas seulement) par ses enfants. Si Lulu veut devenir une femme libre, elle n'en oublie pas qu'elle est mère. Elle n'oublie pas ses enfants, même si elle s'accorde du temps pour elle. C'est presque un cri d'alarme afin d'appeler à leur considération. La confiance en soi passe par cette relation très amicale entre les deux femmes, presque une relation de mère-fille. Chacune a perdu confiance à cause des autres et chacune d'entre elle veut regagner cette affection.


Cette transition nous amène alors à la troisième séquence principale, celle d'une jeune fille. Cette jeune fille n'est pas le seul personnage mis en avant, c'est une jeune adolescente travaillant dans un café et tyrannisée par sa patronne. Lulu et sa nouvelle amie du troisième âge vont aller libérer cette jeune fille. Une adolescente opprimée et dont les rêves se font écraser par une femme vénale et dont l'âme d'enfant a disparu depuis longtemps. Si une jeune femme en vient déjà à être persécutée, alors en tant que femme elle le restera toute sa vie...


Ce film nous brosse des portraits de femmes indépendantes, ou qui le deviennent en prenant conscience de leur potentiel. J'ai jusqu'ici mis de côté la mise en scène, car les éléments importants de ce film sont déjà contenus dans les textes et dans les émotions transmises par ces personnages. Mais la réalisatrice Solveig Anspach met en avant les visages et le regard de ces personnes, qui au début sont plein de questionnements et finissent par devenir plein de tendresses. Des plans très réalistes, des musiques discrètes et des dialogues qui nous amènent à l'esprit des images fortes.

Lulu à perdu confiance a cause de la société. Dans un sens, elle était enfermée dans une image de la femme qui ne correspond plus à notre époque. Mais c'est à travers de nouvelles rencontres et le contact des gens qu'elle va reprendre goût à la vie. La réalisatrice est très optimiste ; elle nous dit que tant que nous restons proches des gens que nous aimons et que nous ne restons pas enfermés dans nos vies et dans notre routine, alors nous pouvons profiter correctement de la seule chance de vivre qui nous est offerte. Pour moi, le vrai personnage de ce film est la jeune fille du bar. Une Lulu en devenir qui sera sauvée avant qu'il ne soit trop tard (pour vivre), tout comme cette vieille femme d'une grande gentillesse qui sera sauvée avant qu'il ne soit trop tard (de façon plus littérale).



Aurélie MAUNICHY


“La liberté est un droit inviolable. Personne ne peut te forcer à aller contre ta propre volonté.” (le fleuriste dans Pane e Tulipani - 1h18min)


Cette citation résume parfaitement ce qui est essentiel pour tout être humain, à savoir, la liberté. Que nous soyons seuls ou en couple, la liberté est propre à chacun de nous. Il serait donc inconcevable de la laisser se réduire à néant dans une relation étouffante voire destructrice. Pourtant, bien des fois, nous voyons des personnes s'engouffrer et sombrer dans des relations amoureuses ; tel un sacrifice subi, non volontaire. Elles deviennent comme prisonnières, dépendantes d'une relation qui suce toute vitalité, toute joie que procure un amour sain. Rosalba Marisanto (personnage principal de Pane e Tulipani) est l'une de ces personnes. Soumise à son mari machiste, elle semble “étrangère” à son couple comme si elle ne vivait plus la relation : elle subit.


Tout homme, toute femme se veut libre, c'est une réalité. Toutefois, un paradoxe réside lorsque nous réfléchissons sur “L'amour”. Souvent, un individu est prêt à se priver, au-delà du possible ou de l'acceptable, pour retenir l'être aimé. C'est ce que confirme Thierry Vissac dans Amour et liberté, Revue 3° Millénaire n°85, en disant : “J'ai [l'individu] besoin d'être aimé de quelqu'un et je suis donc dépendant de cet autre que moi pour vivre ce sentiment”. Cette ambiguïté, entremêlant liberté et dépendance, peut être comprise comme un désir égoïste de cet individu. Toutefois, là où se trouve l'égoïsme, là aussi se perd la liberté. C'est une réalité qui s'affirme au moment où le mari de Rosalba engage un détective privé pour retrouver sa femme, dans le seul et unique but de l'obliger à rentrer à la maison. C'est une manifestation flagrante de l'absence de liberté qu'il lui accorde. Cette épouse ne peut s'accorder aucun temps pour elle-même. C'est d'ailleurs ce qu'elle confiera à une automobiliste : “Je ne peux jamais rester un seul jour hors de chez moi.” (11min). C'est avec un brin de nostalgie que Rosalba semble décrire la perte de sa liberté. La perte au sens de la définition que donne Frédéric Worms dans son exposé :

“C'est l'expérience d'une absence, celle d'un projet devenu introuvable, auquel nous liait au préalable une relation de proximité et d'attachement (une relation qui détermine, qui oriente ma propre place par rapport à cet être [que j'ai perdu].”

F. Worms, La négativité dans les relations morales : rupture, perte, violation” (p.2).


L'amour n'est pas avare, l'amour ne lie pas ; bien plus, l'amour ne se prive ni ne prive autrui. L'écoute de l'autre devient un fondement vital dans la relation. Cette écoute conduit nécessairement à l'acceptation de l'autre, en tant qu'individu différent de nous et ayant sa propre manière d'être qui fait de lui un être unique et libre. Vouloir changer cet aspect fondamental, c'est courir à l'échec de la relation. L'amour appelle, par conséquent, à la liberté. Cependant, celle-ci se rencontre, non pas à l'extérieur de soi, pris dans la relation, mais à l'intérieur de soi. Thierry Vissac (ibid) résume parfaitement cette pensée en certifiant que :

“La liberté ne fait pas son lit dans les draps d'un autre, elle est solitaire, même dans la foule, elle est autonome, même dans la relation, et s'abreuve à une source qu'on ne trouve pas au loin, ailleurs, en l'autre, ou au dehors de soi.”


Penser la liberté, solitaire, autonome, propre à chaque individu, c'est penser conjointement à l'amour de soi. Cet amour consiste dans les faits à se connaître soi-même. Ce processus hautement individuel amène tout un chacun à s'aimer lui-même. Ce n'est qu'à partir de cet instant que aimer autrui en retour devient possible. C'est ici, l'expérience qu'expérimente Rosalba tout au long de son parcours durant lequel elle apprend à se redécouvrir. Néanmoins, si se connaître soi-même provient d'une expérience voulue et vécue par soi-même, la relation avec l'autre, amène tout individu à se connaître, mais cette fois-ci, se connaître par l'autre.


Construire une relation implique un engagement ; et par ce même engagement, nous prenons le risque de nous perdre en omettant une partie primordiale de nous-mêmes. Or, comme le déclare le site Auféminin.com, “l'être humain est un être de lien. Ainsi, en s'engageant, nous apprenons à nous connaître à travers l'autre.” Par conséquent, concevoir l'engagement sous une forme de menace de sa face peut se révéler pervers ; si tant est que la relation soit fondée sur une base saine. L'engagement développe alors une co-construction à la connaissance de soi ; une construction à la fois nouvelle, complémentaire et plurielle. Il convient de reconnaître, ici, le caractère ambiguë de l'être aimé et aimant que nous avons évoqué plus haut dans la réflexion. Pour qu'une relation soit bâtie correctement, un individu doit, non seulement, se construire soi-même, avant la rencontre, mais également se construire à travers l'autre, au fil de la relation. “Notre partenaire révèle [ainsi] notre personnalité profonde” (Auféminin.com). Ce processus nous amène à nous ouvrir à l'autre puisque ne nous sommes “dans une confiance totale” (ibid). Par cela, il devient clair d'affirmer que “c'est la confiance mutuelle et l'intimité qui permet aux amoureux d'apprendre, au travers de la relation, à mieux se connaître eux-mêmes” (Auféminin.com). C'est ce que Fernando, le Vénitien qui a hébergé Rosalba pendant son séjour, vivra grâce à la venue de cette dernière. Ainsi, il confiera à son petit-fils qu'il faisait la sourde oreille au sujet de ses sentiments ; mais que maintenant il languit d'amour (1h45min).


Dans une relation, notre liberté individuelle doit s'adapter à une juste mesure, mais doit aussi être comprise et acceptée. En construisant avec quelqu'un une seule et même relation, la notion de liberté va se complexifier, se re-dé-construire pour former un autre ensemble. Ceci, selon moi, s'effectue consciemment ou non. Toutefois, ce processus est nécessaire à la construction d'une relation avec autrui. La prise en compte de l'autre, du partenaire, est une mesure fondamentale. Le contraire amènerait chacun vers le pan tortueux de l'égoïsme, ce qui déboucherait sur une relation non loin d'être saine. Néanmoins, nous oublier dans notre relation, en accordant et cédant toute chose à notre partenaire ou à nos enfants, ne serait que néfaste. Effectivement, Rosalba Marisanto s'était oubliée. Elle s'était effacée dans sa propre relation conjugale. Finalement, elle ne vivait que pour les siens. Ainsi, la séparation momentanée avec sa famille lui a permis d'en prendre conscience et mieux, lui a permis d'agir pour retrouver cette liberté perdue.

L'amour est un sentiment fort, puissant, dont il convient de prendre le plus grand soin. La gérance de ce sentiment n'est, certes, pas aisée ; mais l'amour, le vrai, est celui qui donne la liberté à l'autre d'être lui-même, et à soi, d'être soi-même, le tout pris dans un même ensemble.

Références/sitographie :

http://www.aufeminin.com/vie-de-couple/relation-de-couple-d47141c561350.html

WORMS F., La négativité dans les relations morales : rupture, perte, violation” (p.2), https://docs.school/philosophie-et-litterature/culture-generale-et-philosophie/commentaire-de-texte/negativite-relations-morales-rupture-perte-violation-38946.html

VISSAC T., Amour et liberté, Revue 3° Millénaire n°85
http://istenqs.org/Amour_Liberte.htm

O amor nas diferentes etapas da vida em Manuale d'amore e Pequeno dicionário amoroso


Camila Costa Zanirato


“O amor é uma carta, mais ou menos longa, escrita em papel velino, corte dourado, muito cheiroso e catita; carta de parabéns quando se lê, carta de pêsames quando se acabou de ler.”

Machado de Assis, A mão e a luva


Amor e relacionamento de um casal jovem apaixonado, de um casal na meia idade com problemas no relacionamento, de um casal com filhos em que há traição e de um casal de pais separados, todos passando por uma fase diferente do amor: innamoramento, crisi, tradimento e abbandono, respectivamente; e amor entre duas pessoas em situações diferentes, atravessando todas as fases de um relacionamento, entre elas amor, dúvida, hipóteses, luta, pesadelo, zerar e amar. Essas são as abordagens, respectivamente, dos filmes Manuale d'amore (Italia, 2005) e Pequeno dicionário amoroso (Brasil, 1997), que tratam das fases de relacionamentos, que estão ligadas à questão do amor nas diferentes etapas da vida.

Em relação ao primeiro filme, Giulia e Tommaso representam o innamoramento, o estágio inicial de um relacionamento. Tommaso se apaixona por Giulia e, após desentendimentos, ela retribui os sentimentos. Eles vivem aquele momento intenso em que, segundo Chapman (2011), é liberado dopamina, oxitocina, endorfinas, vasopressina e adrenalina e que a amídala e o sistema límbico têm grande importância, isso tudo está relacionado a euforia, vício, laços afetivos. Quando se gosta de alguém e essa pessoa não parece responder de imediato ou dificulta a aproximação, o anseio por essa pessoa aumenta (Tucker, 2009), provavelmente foi o que aconteceu com Tommaso, que depois de várias negativas de Giulia, não desistiu, permaneceu na conquista até ficarem juntos.

Barbara e Marco, em crisi, passam por um momento difícil na relação, uma fase com pouco carinho e conversas. Eles chegaram a um ponto perigoso, valorizam mais as próprias contribuições do que as do outro e representam duas formas diferentes de ver o amor: Marco valoriza mais as atividades rotineiras e acredita que está tudo bem enquanto Barbara gostaria de quebrar a rotina, conversar sobre o relacionamento e vivenciar mais momentos afetuosos, mas quando tentam se entender, desentendem-se; até que conversam e tentam seguir adiante.

Em tradimento, Ornella, uma policial, e Gabriele têm um casamento estável com filhos, mas o marido trai a esposa, e Ornella responde como muitas pessoas (Tucker, 2009), com raiva, que despeja no marido e nos motoristas que passam a receber altas multas sem misericórdia, e chega a trair o marido. Depois disso, ela resolve reatar o casamento, como queria Gabriele. Muitos casais passam por situações complicadas, mas cada um toma uma decisão diversa, alguns ficam juntos por conveniência, por causa dos filhos e para evitar certas dores de cabeça enquanto outros encontram a separação como melhor caminho ou decidem realmente tentar mais uma vez.

Goffredo, em abbandono, foi deixado pela mulher e, sem o conforto que amor traz e sem a companhia que tinha, sente-se só, até com raiva por descobrir que talvez sua esposa já estivesse com outro. Tucker (2009) lista alguns estágios que ocorrem após um divórcio nos quais Goffredo se encaixa: primeiro há o sentimento de abandono e de fracasso, depois vem o luto pelo que foi perdido e machucado. Quando tudo se acumula, o personagem vai a uma praia e mergulha no mar, acorda na praia e é levado por uma menina a um restaurante litorâneo, cuja dona é a mãe daquela criança. Livia é mãe solteira e os dois sentem interesse um pelo outro até que algo floresce.

Luiza e Gabriel, de Pequeno dicionário amoroso, ao contrário do que ocorre no outro filme, são dois personagens em etapas diferentes da vida e do amor. Ele está se divorciando e quer distância de mulheres, já têm filhos e não deseja ter mais nenhum; ela está solteira e deseja ter filhos. Mesmo assim, eles se envolvem devido a uma situação incomum e passam por dúvidas sobre o futuro.

Eles se conhecem em um cemitério quando Gabriel, que deveria estar acompanhando o caixão de seu amigo falecido, mas caçava um besouro, estragou a foto que Luiza tirava de um túmulo para um estudo; e mesmo não querendo se envolver, eles se sentem atraídos e acabam “caçando” um ao outro. Segundo Tucker (2009), além de fatores culturais e de personalidade, situações fora da rotina acabam sendo mais empolgantes e influenciam em como se ama, na atração entre as pessoas, de forma que o interesse de Gabriel por ela, por exemplo, superasse sua vontade de se manter longe de novos relacionamentos, mesmo não sendo a coisa mais lógica no momento, como se ficasse cego.

Além disso, durante o filme, ambos se questionam sobre se o romance vai dar certo, se foi uma boa ideia, quais problemas podem surgir e evitam problemas que surgem. Gabriel, em dúvidas, diz ter dois medos: de que ela seja pior que ele e de que ela seja melhor; em litígio, Luiza minimiza os problemas do relacionamento e ignora a possibilidade de que possam não dar certo. Tucker (2009) também aponta que a falta de predicabilidade, experienciada pelos personagens, é assustadora, pois não há garantias, não se conhece realmente os hábitos, atitudes e valores do(a) parceiro(a), e a verdade pode ser repulsante; não se sabe se e quem sairá machucado. Pensar muito e exagerar sobre o desconhecido pode destruir o amor enquanto evitar o que pode se tornar um problema é perigoso.

De qualquer modo, o que acontece na vida dos personagens de Manuale d'amore e Pequeno dicionário amoroso, cada um em uma etapa da vida ou em fases diferentes do amor, contribui para o desenrolar das histórias individuais e reflexões sobre as alegrias e problemas do amor.

Referências:

CHAPMAN, H. M.(2011) Love: A Biological, Psychological and Philosophical Study. Senior Honors Projects. Paper 254 : http://digitalcommons.uri.edu/srhonorsprog/254http://digitalcommons.uri.edu/srhonorsprog/254

TUCKER-LADD, C. E. (2009) Psychological self-help. Psych Central.com.


El papel de la mujer en el film Pane e Tulipane


Norma Bernardez


Referiré brevemente que la película que se desarrolla en Italia cuenta la historia de Rosalba una mujer casada, ama de casa y madre de un hijo adolescente, quien se encuentra de viaje de vacaciones recorriendo Roma y otros lugares de Italia y por un pequeño incidente en el baño pierde el bus donde viaja. Se queda sola y sin dinero ante la indignación de su esposo.Ella se desespera, pero se anima a conducir un auto y con lo poco que tiene decide conocer Venecia uno de sus sueños no concretado. Pierde el tren de regreso y se queda en la ciudad de las góndolas. Consigue trabajo con un florista y un hombre taciturno le permite dormir en su casa.El trato es distante y respetuoso con detalles delicados, como buenos deseos por medio de tarjetas. Decide quedarse y tomarse vacaciones con lo que le pagan en la florería.Avisa a su esposo que se tomará unos días. Se hace amiga de Grazia y encuentra un acordeón que toca con deleite. El despechado marido envía un espía para dar con ella, pero este se enamora y no cumple con lo solicitado. Rosalba se da cuenta de que está siendo buscada pero decide quedarse. Por una persona allegada a su familia se entera de que su hijo consume drogas y regresa al hogar donde vuelve a la rutina ante la indiferencia de su esposo. Fernando, el rumano que la alojó, la va a buscar y le confiesa ante su hijo que la ama.Rosalba abandona el hogar y vuelve a Venecia donde trabaja, canta, toca el acordeón y baila. Inicia una nueva vida.


Es un resumen sin detalles que enriquecerían el relato, para entrar en el análisis de EL PAPEL DE LA MUJER en la película PANE E TULIPANI.

La mujer que encarna la protagonista de esta película es sencilla, hermosa sin destellos de coquetería que cumple el rol supuestamente impuesto por la sociedad a lo largo de los siglos: obedecer al marido demandante y desconsiderado que no tiene gestos de ternura hacia ella y criar a un hijo en plena crisis de adolescencia a quienes cuida, lava, plancha, cocina sin plantearse otra vida ni disfrutarla. Cuando sucede el percance de su demora en una parada del ómnibus y marchan sin ella, tan invisible a la vista de los demás que demoran en darse cuenta de su ausencia, se le abren nuevas perspectivas que tal vez pugnaban por manifestarse.


Es VENECIA el lugar soñado en su mágico escenario donde nace una nueva mujer:anárquica, libre. Decide vivir según su verdadera naturaleza sensible, entabla amistades,se permite dejarse cuidar y ser atendida, ayuda y ríe. Es ella: Vera, verdadera, como la llama el anciano florista :FLORISTA ANARQUISTA, le dice.Encuentra un acordeón y empieza a tocarlo. Pero es Fernando, el rumano de oscuro pasado pero noble y sincero quien sutilmente la enamora. Le dice que “su marido no conocía en profundidad su alma”. Y es cierto, el Dr Barletta es un hombre materialista y frío que no conoce los sentimientos de su esposa y sólo vive para trabajar y ganar dinero.

Descubre y se convence de que LA LIBERTAD ES UN DERECHO INVIOLABLE. Nadie tiene derecho a quitarnosla. Y ella se rebeló y la adquirió animándose a vivir la vida que realmente deseaba. Las flores en especial los tulipanes, ocupan un lugar real y simbólico en la nueva vida llenandola de color y nuevas vivencias relacionadas con el goce.



La perception de la beauté à travers différents cultures


Had-ali


La beauté a différents niveaux, dans différentes cultures.

 Chaque culture porte ses propres critères de beauté, et c'est cette diversité qui fait la beauté du monde. Mais qu'est-ce que la beauté ?

   Selon le Larousse, c'est la “Qualité de quelqu'un, de quelque chose qui est beau, conforme à un idéal esthétique”. Cette définition nous montre que la beauté se trouve aussi bien dans le physique qu'ailleurs. Le film Lulu femme nue qui relate l'histoire d'une mère en quête de liberté et les coutumes de beauté de femmes mahoraises, illustrent en tout point cette définition.


"Lulu femme nue", une beauté à un niveau émotionnel

“Lulu femme nue” dresse le portrait d'une femme en manque de confiance en elle qui s'est laissé aspirer par son rôle de mère. C'est un film captivant rempli de personnages attachants tous plus différents les uns que les autres. La beauté de ce film se trouve particulièrement dans le jeu de l'actrice. Ce qui est beau chez Lulu, c'est son ignorance envers sa propre sensualité et sa propre beauté. Une scène dans sa chambre d'hôtel lors de sa première nuit est particulièrement significative, car lorsqu'elle se regarde dans le miroir, sa gestuel hésitante et son regard timide démontre une femme qui se (re)découvre, mais qui se refoule aussi tôt. Une scène en contraste avec celle de sa nudité lorsqu'elle sort vêtue de rien de la mer, on assiste à ce moment précis à l'éclosion de Lulu, cette nudité est sublime et émeut car on y voit non plus une mère, mais une femme heureuse et consciente de sa sexualité. Karin Viard (actrice qui joue Lulu) permet grâce à son jeu d'acteur de transcender la beauté physique en transmettant des émotions à la foi mélancoliques et joviales. La beauté de ce film tient en sa conception, il nous immerge dans la vie d'une femme en pleine renaissance.

La beauté d'une culture à l'autre : le fond de teint pour les uns, le msidano pour les autres..

Quoi de plus enrichissant que de découvrir les coutumes d'une culture différente de la nôtre. A l'heure ou beaucoup utilise le maquillage industriel, certains préfèrent perpétuer l'art du maquillage traditionnel, aux produits naturel. A Mayotte, le “msidano” qui est un masque de beauté, est l'élément essentiel du maquillage des femmes mahoraises. Elle se produit en frottant un morceau de bois de santal sur une pierre de corail, le grain fin de cette « table à masque » transforme le bois en poudre. Les femmes y ajoutent quelques gouttes d'eau puis appliquent sur le visage la pâte brune et onctueuse, soit sous forme de masque soit en dessinant différents motifs. Ce maquillage traditionnel porte en lui plusieurs fonctions. Elle permet a la fois aux femmes de protéger leur peau contre le soleil, mais également de gommer les impuretés de la peau. Le msidano donne aux Mahoraises un charme exotique qui leur permet ainsi s'en servir comme outil de séduction.


Ainsi, nous pouvons constater que la perception de la beauté se fait à tous niveaux, mais également différemment selon le contexte et la culture. Ce qui est primordial, c'est de savoir passer outre la superficialité que prône notre société et de trouver une beauté plus profonde de tout ce qui nous entoure.

Cette production est une oeuvre collective produite par des étudiants en Intercompréhension de tous horizons, nous espérons que vous avez apprécié ces analyses :)


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