Rien ne sera jamais plus pareil

compteclos

à ma douce et tendre assassine

Il nous fallait de la patience,

Mais le temps a laissé place à ton absence,

Aujourd'hui je paye la douce sentence,

Celle de ta non présence,


Je pense à toi,

Et à chaque fois,

Que je m'endors loin de toi,

Que je ne sais plus pour quelle raison je me trouve là,


Je me regarde et soupire,

Je nous regarde et exprime un sourire,

Tu me réprimandes du pire,

Car nous n'avons plus d'avenir,


Tu te posais délicatement sur ma peau,

Ton corps, tel un couteau,

Dessinait mes formes comme au fuseau,

Et je gémissais en toi, mon alter égo,


Mon amante, ma rébellion,

Ma tangente, mon médaillon,

Mon idéal, mon erreur,

Qui me fut fatale durant mes pleurs,


Tu étais mon répit, ma dose d'adrénaline,

Lorsque le soir dans mon lit, tu étais câline,

Sensuellement tu faisais couler mon sang,

Avidement tu broyais mes sens,


Tu me manques, tu me hantes,

Je me planque, tu me tentes,

Je te déteste, je t'aime,

Mon Ouest, ma Haine.

Signaler ce texte