Salope

Alexia Messaline

C’est à se demander si vous m’avez vue, si vous m’avez perçue telle que je suis. Celle dont vous rêvez, que vous dénudez du regard… à défaut d’y toucher. C’est à se tordre de vous observer, d’ainsi baver d’envie de me caresser les seins, les cuisses et ma bouche embrasser. Mais un renard par l’odeur alléché, sale petit carnassier… C’est à croire que vous n’oserez jamais. De peur de vous fâcher, votre chance… vous laisserez passer et c’est ce salaud, collègue de bureau, qui ce soir… C’est à croire que vous êtes idiot de laisser un autre que vous me passer dessus… devant vos yeux, ahuri. Celle dont vous rêviez… que vous dénudiez… à défaut : vous vous toucherez.
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