Sans divisions ni munitions...à poil Macron
Jean Claude Blanc
Sans divisions ni munitions…à poil Macron
Chérot ce défilé de nos forces armées
Macron jeune rapiat, mégote sur la dépense
Se permet de critiquer le stratège De Villiers
Militaire chevronné, plaidant pour son budget
Squelettique désormais, sûrement y'a pas urgence…
Quand l'un défend la France, l'autre défend la finance
Immature Président, veut jouer au plus fort
Sachant qui a aucun risque, cerné de gardes du corps
Ne présentant les armes qu'à sa relooké bonne femme
La bitte au garde à vous, en guise d'oriflamme
Le grand chef des troufions, suffit de voir son nom
De suite par l'avorton, mis en accusation
Etant le frère de l'autre, politicard souverain
C'est que par convention, qu'il lui serre la main
A dû s'y résigner, en regardant ailleurs
C'est la moindre des choses, en ce jour de ferveur
Mais l'hôte de l'Elysée, mijote sa revanche
Virer cet étoilé, qui n'est pas dans sa manche
Preuve de son obsession, voit des complots partout
Mais il faut le comprendre, aucune expérience
Cet éphèbe au pouvoir d'un fluctuant bagou
En est réduit seulement, qu'à faire péter sa science
Incorporé de la classe, des surdoués de l'ENA
Une sorte d'enfant gâté dans les robes des nanas
Grimpant des échelons, d'office engagé
Dans la banque Rothschild, génial boutiquier
Bienheureux de son sort, gourou en son palais
Pour faire marcher aux pas, légions de mercenaires
Alors ce général, il peut bien parader
Se doit lui obéir à ce monarque austère
Nanti de tant d'ambitions, dangereux le gamin
A croire qu'en temps de guerre, va fuir comme un lapin
Même qu'en cas de grèves, de manifestations
Par manque de courage, cédera sans conditions
Dépassé par le gégène, qui lui vole la vedette
Ouvrant sa gueule enfin, le patron des bleus bittes
Pour renier ce slogan, maudit : « La grande muette »
Dévide son crachoir, se croyant libre arbitre
Commander, s'imposer, pas fait pour les mauviettes
Que tout dans la cervelle notre suprême maitre,
A beau bander ses muscles, n'impressionne que lui-même
Ses intimidations, que naïves mises en scène
Ardent républicain, ne donne guère l'exemple
N'a fait que son service qu'en couchant sous la tente
L'été en bord de mer, jadis pour les vacances
Mais malgré tout gonflé d'orgueil, d'arrogance
N'ayant pas encaissé, le salaire de la peur
Tout va rentrer dans l'ordre, même demain matin
On va se réveiller, les tempes en sueur
Craignant qu'il n'ose pas chasser les clandestins
Lui qui s'est prétendu, de chaste moralité
En évoquant ce traitre, « crime contre l'humanité »
Visitant l'Algérie, bien sûr en temps de paix
Alors pas difficile de commenter le passé
(Excuse imparable, il n'était pas né )
Insultes et brimades aux biffins rappelés
Qui n'avaient demandé, qu'à cultiver leurs terres
Se sont fait trouer la peau, et certains réchappés
Exigent de ce dilettante, d'être un peu solidaire
Car sa Légion d'Honneur, médaille en chocolat
L'a gagnée jeune premier, sans gloire ni exploit
Quand d'autres décorés de mérite au combat
De leur en faire reproche, ça parait bien ingrat
5 étoiles au plastron, en jette, ça se respecte
Sont pas tombées du ciel par miracle surfaites
Mais lui, il en a cure, façon de faire sa fête
A l'impudent boy scout, au patronyme pas net
Manuel va-t'en guerre, sûr pas demain la veille
Prudence de rigueur en cette période de crise
Mieux vaut se préoccuper, où penche la corbeille
De la bourse patraque, chaque heure nouvelle surprise
Son inconscient le mine, voir ses actes manqués
Folie d'élire ce gosse, on est mal barrés
Qui ment comme il respire, espiègle polisson
Qu'a besoin d'une fessée, maison de correction
Ne va pas se gêner à foutre la pagaille
Mais face à ce galonné, il ne fait pas la maille
Se trompe de prénom, c'est dire si ça le travaille
S'il n'était pas si niais, on penserait qu'il déraille
Silence dans les rangs, patriotes citoyens
S'est tue la Marseillaise, dévoyée ce refrain
Terminés les flonflons avec Trump sur les Champs
Remisés les avions, sans doute à l'an prochain
Reste ce général, fouille merde, agaçant
Comment se le mijoter et s'en débarrasser
Fini l'ami bidasse, s'agit l'encaserner
Pas de pot fonctionnaire, pour servir la Nation
Impossible le virer, protégé en mission
Pas besoin de syndicat, ni même de prud'homme
Comme l'Etat c'est nous on va payer la somme
Des erreurs de l'étourdi, qui souvent déraisonne
En sera pour ses frais, va filer doux Macron
Conseil de révision ayant bien trop d'aplomb
Sinon pour ce mégalo, y'aura pas de pardon
A poil petit garçon, la guerre des boutons
Alors sans munitions et peu de divisions
Pas de sévère punition, le mettre qu'en permission
Histoire de l'envoyer paitre dans le désert
Pour ne pas déclencher le feu du nucléaire
Consommateur d'humour, avisé, circonspect
De ce gouvernement, nullement désiré
Dur de m'apercevoir, fatale ma vérité
C'était couru d'avance, on est salement grugés
Ne cessera jamais, le manège enchanté
Limousines, baises mains, cohortes de gens huppés
Députés, sénateurs, corps constitués
Des nobles sauteries, ne vont pas s'en priver
Juste pour se marrer, se tirent des taloches
Donald et Manuel, redevenus très proches
Au pub de la Tour Eiffel, viennent trainer leurs galoches
Sur le compte des baisés, se tapent bien la cloche
On ne peut rien y faire, c'est vraiment ça qu'est moche
Ce fric pour faire ripaille, ne sort pas de leur poche
Diplomatie oblige, prétexte que du cinoche
Gronde la colère du peuple, mais n'ont pas les pétoches
Souhaitons que se la ramène, un audacieux Gavroche
Frondeur pour de vrai, certainement pas de Gauche
Repos et l'arme au pied, obéissante la France
Soumise, léthargique, ce serait lui faire offense
Pourtant riche et puissante, ne connait pas sa chance
Mais bourrée de complexe, à cause de tant de mépris
Que lui assènent ces gus de la haute bourgeoisie
L'Armée, n'oublions pas, notre planche de survie
Macron son Bonaparte, qui devra encore grandir
Avant de se bâtir, un mémorable empire JC Blanc juillet 2017 (Honneur à nos soldats)