Sans Ombrage

mysterieuse

Il aime sans ombrage poser sa main sur mon visage,

En définir les courbes et les ombres de mon âge,

Caresser de douceur les souvenirs qui ambrent

La sensuelle tendresse de nos jeux d'antichambre.

 

Du désir à pourfendre anime sa gestuelle

En décorum intime au cœur de ma venelle,

Lorsque délaissant ma bouche incendiée de sa fièvre,

Il détourne son chemin vers plus troublantes lèvres.

 

Oscillations charnelles et mouvances lascives

Accueillent ses caresses en langueur abusive,

Lui offrant sans ambages mes perverses intentions,

De combler ses désirs riches de perversion.

 

Depuis le fil tendu de mon plaisir qui gronde,

A son corps anobli des fascinantes ondes

Tout n'est que paroxysme d'un orgasme vainqueur

Inondant nos silhouettes d'un bonheur ravageur   

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