Semblable

compteclos

Il y a des lignes sur les épaules,

Des lignes tracées à l'infini,

Qui nous emprisonnent dans nos pôles,

Qui nous dit que tout est mieux fini,

 

Alors je dessine sur ton torse,

Des lunes en soleil,

Alors je dessine en amorce,

Des pluies de miel,

 

Le creux de ton dos,

Sur mes mains au vent,

Que tu fais dans l'eau,

Sur mes jambes perdues dans le temps,

 

Les traits de ton visage,

Au gré des adieux,

Qui me dessine le rivage,

Qui font virevolter les cieux,

 

Le contour de tes pupilles,

Ma bouche sur tes lèvres,

Je vacille,

Si tu murmures une trêve,

 

Je commence l'épaisseur de tes cheveux,

Avec mon pauvre crayon de bois,

Et je souris à Dieu,

Devant ta révulsion des lois,

 

Tu es semblable,

A mes pensées les plus fuyantes,

Tu es semblable,

A tous ces rêves qui me hantent

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