Soccer love

franekbalboa

Voilà quelque chose que j'aime. Voilà une forme d'art, de sport, de folie, d'émotion...

Le football.

Certains sans doute n'aiment pas, je peux l'entendre. Il y a autour de ce sport bien évidemment trop de choses qui sont toxiques. 

Je ne vous parlerai que du sport en lui-même. Que du sport et de ses réels supporters.

Certains doivent se dire qu'ils ne voient pas l'intérêt de voir vingt-deux personnes s'affronter pour mettre un ballon au fond d'une cage. Je ne vous ferai pas la morale. Je suis tombé dedans étant bien plus jeune. Je suis tombé sous le charme d'une équipe qui allait à l'époque montrer son panache en décrochant un titre de champion de France. Ce Racing Club de Lens là était fou. C'était cette équipe qui ne lâchait rien. Des gars qui suaient à grosses gouttes. Des rushs spectaculaires, un gardien de but étonnant... Je me souviens ce soir de mai, lorsqu'une explosion retentit, lorsque tout un peuple bardé de sang et d'or explosait sous l'impulsion d'une réalisation d'un jeune formé au club. Une bataille mémorable ce jour. Le dauphin menait, et étant mené, le club était parti pour finir second, d'un point. Un malheureux point. Un but. Je me rappelle le retour des joueurs sur le terrain, cette envie palpable, cette détermination visible sur chaque visage. Une attaque, puis deux, puis trois... Puis alors qu'arrive la 53e minute... Le jeune Yohann Lachor vient et vient tromper la vigilance Du gardien Auxerrois... Oui, un malheureux but... Mais c'est tout une région, tout un peuple qui fêta cette saison dorée, à trois heures du matin, un stade rempli attendait les héros du soir, de l'année... Quelques semaines avant que d'autres héros de ce même sport viennent les surpasser. 

Tout le monde se souvient de cette victoire Française, des deux coups de boules de Zizou, de ce contre à l'ultime minute de Petit. Cette épopée merveilleuse qui se clôturait par une joie nationale et un titre mondial. La bande à Jacquet allait être un modèle à suivre. Depuis en France, on adule le football, très médiatisé, bien plus qu'aucun autre sport. 

Je l'ai adulé avant cela. J'ai aimé ces joueurs qui provoquent la magie. Un crochet, un flip-flap, un coup du Sombrero, une Cuauhtémoc... La magie d'un match en 2006, où Zizou, encore lui, renvoie le pays qui l'avait mis à la retraite dans l'avion du retour, en offrant un break à cette équipe de France. C'est cette folie angélique qui prend le même joueur quelques jours plus tard, et vient le transformer en bourreau de technique contre l'équipe auriverde, la nation magique de ce sport par excellence.

La folie d'un coup de sang, d'un coup de tête du dénommé ci-dessus quelques jours plus tard... La défaite, les larmes, la tristesse. On l'avait presque... Mais c'est donc une défaite, cruels tirs aux buts, cruelle loterie...

Je m'émerveillerai devant des Ronaldinho, Ronaldo, Messi, Hazard, Neymar... Ces joueurs au talent fou qui offrent de la magie à beaucoup, ces garçons sous pression, faiseurs de merveilles, danseurs balle au pied, d'une chorégraphie qu'ils auront inventé...

J'aime ce sport pour ces moments magiques sur le terrain, mais aussi dans les tribunes. Écoutez un peuple chanter les Corons de Bachelier, la chanson vibrant dans un stade rempli. Écoutez le majestueux "You'll never walk alone" au Celtic Park, à Anfield, ou encore au Signal Iduna Park... Regardez la ferveur, la beauté d'une communion et sentez les vibrations...

Emerveillez-vous en appréciant un spectacle qui vaut parfois la peine d'être vu...  Imprévisiblement beau. 

Je m'émeut devant un spectacle d'hommes, un spectacle qui peut offrir toute une variété d'émotions sur une heure et demie... Oui, j'aime ce sport.

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