société, société
David Ralin
Le monde, dans sa tristesse
Reste honteusement indigeste
Alors que nous survivons la bouche ouverte
Bouche bée à la précarité, bâillonné.
Quand la solidarité s'individualise
Se dévore malgré nos dialyses
Qui paralysent les mutines.
Quand d'un sort tout peut basculer
Dans l'obscurité à l'unanimité
De l'égoïsme déshumanisé.
Du bon côté je ne retournerai ma veste
Malgré un destin funeste sans fraterniser lors de ce diner romanesque.
A tire d'ailes petites abeilles animées de ces bouts de ficelles
Téléguidés conditionnés à la chasse à l'oseille,
Je supporte cette classe abjecte, infecte.
Une élite qui nous dupe avec tant d'artifices
Que le vice all stars sur la piste.
Scénariste du monde pantin criminel,
Règne vérité mensonge qui tiennent querelle
Part belle aux foutaises jouvencelles
Des crises perpétuelles et providentielles.
Nous sommes sevrés de liberté
Plan d'urgence bâillonnant la divergence,
La renaissance de pouvoir connaitre la chance
De s'éveiller face aux contre-vérités
Egarés par l'obscure opacité d'opinions éclairés.
Brulés sur le bucher de l'inégalité
Cajolés par ces arrivistes aux douteux passifs,
Nous, bercent de leur fictifs laxatifs oppressifs
Sans florilèges balayant les cortèges de mai endeuillé.
Liberté, égalité fraternité n'existe plus
Notre vie corrompue en garde à vue,
Peine perdue du foulard au jeu du pendu
Un pas à franchir vers la ………….