Solitude Maternelle

Bboy 03

Souvent tombé des nues en côtoyant les femmes, assez réticent envers l'amour,

Convaincu que la sensation de ces papillons dans le ventre nuit à mes jours,

L'absence de ces battements d'ailes me manque nuits et jours.

 

Je te vois au bord de la fenêtre, clope à la main,

Écrasant les cendres avec l'esprit songeur au lendemain

Les éclats de rire de ton fils dans sa chambre te réchauffent le cœur,

Un seul de ses sourires te fait oublier toutes les larmes qu'ils t'ont fait verser.

Tu t'endors auprès de lui car il a du mal à trouver le sommeil,

Dehors l'orage fait rage, il gronde de colère ça le tient en éveil.

Il s'endort avec tes bras enlacés autour de lui, lieu où beaucoup d'entre eux souhaiteraient finir, je le sais car j'en fais partie.

Ton cœur est à sa portée, ses petites mains dans les tiennes, ce petit fait des envieux au pays des mille et une nuits.

 

Au travail tu ne fais pas de vagues, tu ranges ton caractère de feu et de flammes,

Tu es comme une sirène au milieu de l'océan, tu suis le large tout en étant à contre-courant.

A l'air libre tu rigoles fort à en faire jalouser l'orage de la nuit,

Toujours bien entourée avec un cercle d'amies bien rempli.

Courtisée par les hommes, tu sembles si accessible,

Pourtant aucun d'eux n'arrivera à t'approcher à croire qu'ils manquent tous leurs cible.

 

Le nombre de cœurs brisés s'entasse comme ta déception mélangé à ton espoir qui s'efface

« Tu trouveras le bon » c'est que ce que tes copines te murmurent,

Princesse à la recherche de son Prince se bâtie une gigantesque armure.

Derrière ces grands airs de femme forte et résiliée à son sort,

La fragilité d'une âme est sa partie la plus séduisante,

Compose sa plus grande force, c'est ce qui me rend encore plus aimant.

 

Je t'aime, je t'adore, et tu me manques plus que l'or en lui-même,

Puisque j'ai tords d'écrire ce poème, puisque dehors, tu ne seras jamais mienne.

 

 

 

 

 

 

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