Sondages faussés...congés d'été

Jean Claude Blanc

la France en vacances, de ces sondages s'en balance...

                           Sondages faussés, congés d'été

Haussant le ton, Manuel en baisse

Dans les sondages à peine élu

N'a rien à fiche de ses promesses

Déjà prépare ses coups tordus

Selon la SOFRESS mal renseignée

Pas au courant, c'est les congés

Peu de franchouillards consultés

Râleurs en moins, c'est de la triche

Mais peu importe que des pois chiches

 

Tout son été à mitonner

Son cher budget pour la rentrée

Pas de vacances ni de cigales

Pour cette fourmi, c'est capital

Toujours les mêmes qui vont casquer

 

Passe pas son temps à se faire bronzer

D'ailleurs ça dame en souffrirait

Ayant la peau toute ridée

Bien mieux à l'ombre de l'Elysée

 

En cette chaude période de juillet

On interroge les français

Sur ce qu'ils pensent du Président

Ça tombe mal, plupart absents

 

Les uns surfant sur l'océan

Les autres partis en randonnée

Quant à ceux qui n'ont pas d'argent

Mieux vaut ne pas les chatouiller

Les mêmes qu'ont mis un bulletin blanc

 

Qui dit congés, dit faire la fête

Pastis, grillades au bord de l'eau

Les déranger pour cette enquête

Aucun avis, las, au repos

 

En conséquence, maigre résultat

Qui mène la barque, on le sait pas

On le verra bien assez tôt

Car se mijotent nouveaux impôts

 

Macron rusé, manque pas de zèle

Illusionniste, nous ensorcelle

A la va vite fait voter

D'austères lois en grand secret

A l'Assemblée qu'est désertée

 

Pour un élu, c'est fou ce qu'il bosse

Pas de voyage pour faire la noce

Même devenu un sacerdoce

Son beau costume, il l'endosse

Pour nous jouer un tour de force

Sachant que la lutte sera féroce

 

On s'en bat l'œil de ses extras

Sachant qu'il est payé pour ça

Ce qu'elle est ingrate la France d'en bas

Qui se prélasse sous les palmiers

Mais sous la terre, y'a des pavés

 

Ce que les chiffres peuvent être tenaces

Et fluctuantes les opinions

S'y conformer, fait la grimace

Régresse sa côte, pas de pardon

 

Piquer sa crise, ça le démange

Mais grand seigneur donne le change

Alors sage comme un ange

De ces critiques s'en arrange

 

Quand on roupille les bras croisés

En se dorant dans le Midi

Fait le ménage en son palais

Largue gentiment ses faux amis

Mais gros malin, sans faire de bruit

 

Pour un novice se pose là

Charmeur, faux cul, comme y'en a pas

Sachant qu'on gobe ses annonces

Ayant d'avance une bonne réponse

A nos questions sur les emplois

 

S'il nous taxe comme une brute

Alors plus dure sera sa chute

Pour le moment nous fout la paix

Dans son bureau climatisé

 

Relaxe…Manuel, jamais de la vie

C'est pas son genre de flemmarder

Tombé dedans depuis tout petit

La politique, sacré chantier

 

Même que sa nana en a ras le bol

Femmes aux bonnes œuvres, pas vraiment drôle

Doit s'y soumettre, car c'est son rôle

Fini d'être prof des écoles

Se consacrant qu'à son idole

 

Vu de l'extérieur, ça me tente pas

D'être un de ces jours, Chef de l'Etat

Même incapable de truander

De grenouiller par intérêt

Déjà quelle peine lire et compter

 

Aussi d'humour et de fables

Je m'en contente, tombe sur le râble

De ce phénomène incorrigible

En surrégime, enfant terrible

Pour moi y'a pas meilleure cible

Afin qu'il pète un fusible

 

Chirac, Hollande, Sarkozy

François Mitterrand, ses sosies

Un jour connurent des échecs

Faibles pourcentages dans les sondages

En fin de compte ont réussi

A maintenir droite l'assiette

5 ans de lustres et d'avantages

Alors jeunot, pas de soucis

Equilibriste ça se respect

Pour s'en tirer, le cul au sec

 

S'il a la hargne l'électeur

C'est signe qu'il est encore d'humeur

Pour gagner son beefteak

A désigné cette tronche de cake

Encore faut-il le supporter

N'est pas toujours bien viré

Réagissant en un éclair

Qu'a tant d'idées mais pas très claires

On l'a voulu, autoritaire

Pourquoi s'en plaindre, de ses manières

Pour nous ramener à l'âge de pierre

 

Ne cherchez pas pour qui j'en pince

Que vieux péquin en ma province

A la retraite, plus que mince

De cette république, je m'en rince

Le dos, les fesses, les testicules

Tant de précieux, si ridicules

Qui vampent Macron, le minuscule

Sûr de faire des émules

 

Ne fais que traduire les pensées

Des indigents, des oubliés

Qui font la grève de l'isoloir

Se dégageant, pas bonne poire

De toute responsabilité

De ces sondages, fiables qu'en rêve

Pub gratis en vérité

La presse s'en charge, bonne élève       JC Blanc juillet 2017  (réfutables sondages ?)

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