Souffrances

euterpe

Sans prévenir, il est venu déjeuner avec moi.
Il a tout apporté dans un sac ce qu'il avait préparé.
Il m'a offert une partition dédicacée. Emotion.
Je n'étais pas dans une tenue recherchée mais il n'a rien dit.
Désirer le plaisir est souvent un tourment.
A peine étais-je dans ses bras que le désir m'envahit.
Ses mains sur mes reins, son torse contre mes seins.
Il partit quelques minutes dans ma cuisine pour réchauffer les plats.
Sa seule présence m'avait réchauffée à un point.
Il est revenu, s'est plaqué dans mon dos, m'a dit de baisser mon vilain caleçon.
J'ai senti qu'il suivait le mouvement et me l'a enlevé.
Une main m'a caressée, au travers de ma culotte.
Il s'est redressé, je sentais son sexe contre mes fesses,
Il a glissé ses mains sous mon tee shirt, a saisi mes seins.
Il a excité mes tétons, les a pincés, les a fait rouler entre ses doigts.
De la souffrance naît parfois le plaisir.
Je tremblais, incapable de dire un mot.
Il m'a empêché de le toucher, de le caresser.
J'étais nue, dégoulinante. Heureuse et malheureuse.
La douleur la plus dure est la douleur morale.
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