Sur la peau nue

Susanne Derève


Le rideau d'ombre et de lumière des feuillages

Vent
le vent sur la peau nue
Herbe
l'herbe sur la peau nue
sèche brûlée
ployant sous le poids d'un insecte égaré


Mains
glissant sur la peau nue
Jeu des mains égarées
de mon visage contre le tien
enfoui   niché  dans l'obscure tendresse de l'étreinte


N'efface pas les bruits


celui de nos respirations mêlées  entremêlées
celui des pas dans l'herbe sèche
brûlée
celui dans les feuillages du vent léger


N'efface rien



Photo-montage RC 


https://ecritscrisdotcom.wordpress.com/2020/09/11/poemes-du-gevaudan-iii-susanne-dereve/

 

 

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