Sur les genoux

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   Il est temps que le week-end arrive parce que je suis sur les genoux. Heureusement que nous avons des genoux, parce que si je n'en avais pas je me pose la question de savoir où je me mettrais, et dans les temps très anciens mais non ! même dans les temps très anciens je ne mettais aucune jeune fille sur mes genoux, ça me paraissait un peu ridicule, elle aurait mis ses bras autour de mon cou, ses lèvres sur les miennes, sa langue peut-être je ne sais où, j'aurais - j'imagine - passer ma main sur sa jambe, sa cuisse, sous sa jupe, j'aurais dû à l'époque en profiter davantage, j'étais timide, si j 'avais su non seulement les filles aimaient ça, mais ne nous dénonçaient pas ... aujourd'hui tu soulèves la jupe et tu prends une claque et tu t'exposes à une garde à vue ...

   J'évoque le week-end mais je suis en week-end continu, c'est lassant à la fin...

    Je le dis souvent aux uns et aux autres qui geignent et appellent à cor et à cri la retraite, je leur dis si vous êtes bien dans votre travail restez-y , la retraite est un leurre, certes certes, mais n'en précipitez pas la venue, le temps viendra, sinon vous allez faire l'intéressant pendant un moment, du bénévolat, voyager, sauter au plafond et puis un jour tout se précipitera, les maux, les dégradations, l'on compatira, et vous deviendrez des petits vieux, l'on vous dira, mais bouge-toi, sors, ne te laisse pas aller.

    Et vous répondrez ;  " Ah foutez-moi la paix, foutez-moi la paix, mais foutez-moi la paix .. "

    Qu'est-ce que racontais ? Ah oui que j'étais que j'étais ah oui je suis sur les genoux ...

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