Sursaut

aile68

Tout couper, mes rires, mes larmes devant le combat de ma vie. J'ai envie d'être heureuse enfin et mourir pour mieux refleurir, comme un rosier qu'on a taillé. Je brave la mort comme un marin qui brave la tempête. Je n'ai personne à qui parler. Je me fiche pas mal des nuages, de la nuit qui avance, demain il fera jour. J'ai la rage de mes 17 ans, la sagesse de mes 18, mes vingt ans et trente ans sont déjà loin. Quand me réveillerai-je d'entre les morts? Percer le jour qui pointe, la mort qui fait rage, cacher ce que je veux pas montrer. Ma peur au détour d'un virage qui surprend tout le monde même la mort, toujours elle. Si jamais un jour je me prends à siffler comme les oiseaux ce sera d'insouciance comme les enfants. Dehors les phrases convenues, les lieux communs, je préfère quelqu'un qui se pose des questions à quelqu'un qui en pose aux autres par curiosité et non par véritable intérêt pour l'autre.

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