Texte à contraintes

Chaque paragraphe obéit à la contrainte indiquée et se limite à 5 ou 6 lignes.

1^ère contrainte : prendre une photo dans sa tête d'un lieu réel ou imaginaire et le décrire sans utiliser le « je » ni de personnage. Temps imparti : 3 à 4 minutes, tout comme pour chaque autre contrainte.

Elle est belle, parfois si fluide, parfois galbée. Douceur verdâtre, bleutée ou grise. Elle est glace, elle est tempérée, ou elle est chaude. Au gré des saisons elle vogue, repart au large nous laissant seuls, et revenant à chaque marée pour nous submerger.

2^e contrainte : j'appuie sur un «bouton» et le son arrive…

Les talons claquent sur le pavé. Parfois cela cruisse, il suffit d'un simple défaut de celui ci, d'une simple accroche. Le parquet craque, et les chaussures s'y dorent par l'écho et le tambour de leurs écueils. S'aurait été ce son, ou bien celui des feuilles qui bruissent.

3^e contrainte : qu'est-ce que ça sent ?

L'odeur du bois brûlé empruntait tout le quartier. Le bois avait mouillé, plus s'était désséché pour revenir à quai. L'on sent le barbecue, tous les travaux qui sont fait, pour maintenir le feu en l'état.

4^e contrainte : j'apparais dans la photo. Je parle de moi en disant « Tu ».

Tu es souriante et jeune. Tu es si mince qu'on voit plutôt le paysage. Tu as l'air sage mais contradictoirement rusée. Tu bois une coupe de champagne car tu as gagné un défi.

   5^e contrainte : terminer par un paragraphe commençant par : «En ton for intérieur…»

En ton for intérieur, tu sais que l'instinct de survie te retient. Tu sais que tu dois fondalement l'aider sans sa détresse, parce qu'on a fondalement besoin d'une aide avant le grand pas. Tu sais que tu seras toujours là pour lui.