Ton jardin

sj_mtr

Quitter l'Eden n'oblige pas à oublier l'odeur de ses fleurs.

Ton jardin


Souvent, j'ai perdu ma route

Dans les allées de ton jardin.

En buissons ou parterres fleurissaient tes doutes,

Entre les bourgeons de promesses sans lendemain.


Face aux mille serrures de tes secrets,

Les mots les mieux choisis ne furent d'aucun secours:

La porte de ton affection fracturée,

Il eu fallu être un autre pour dérober ton amour.


Les tessons d'un bonheur et quelques rides:

Voici le leg de ton souvenir.

Que ces vers fassent papillon cette chrysalide,

Qu'il se perde dans les cieux de mon avenir.

Signaler ce texte