Trauma

armelita

Souffrance béante.

Incompréhension totale.

Souvenirs lancinants, mémoire embrumée.

Anesthésie générale avortée, les médicaments n'ont rien atténué.

Ils n'ont rien effacé non plus.

La violence se fraie un passage, où que je me réfugie, et m'atteint de plein fouet. Elle me flagelle, encore et encore...

Je souffre à cœur ouvert.

 Mon corps se méprend, il se protège en ingurgitant tout ce qui est comestible et le rassure.

La métamorphose est saisissante : je me transforme en bouddha pas si zen que ça.

 Mais cette couche de graisse ne m'est d'aucun secours, elle ne fait que renforcer l'aversion que j'éprouve parfois à mon égard.

Je suis une fille perdue.


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