Un autre conte

aile68

Confettis de minuit dans une lumière de fête s'éparpillent, jonchent une neige immaculée, le premier de l'an s'invite dans des éclats dorés, de longs faisceaux transperçant le froid d'une nuit qui invite à rêver. Merveille des merveilles, un feu d'artifice s'est déployé dans un ciel vaste et profond, au-dessus de hautes tours ornées de petits points lumineux. Un spectacle gaiement féérique éclaire le coeur d'une ville déserte, des gens à leur balcon jouent de la trompette et du violon. On se lance des papillotes, de bons voeux pour la nouvelle année. Quel est donc ce petit plaisantin qui sonne à la porte des voisins? Est-ce un lutin, un petit malin échappé de son lit?

Confettis de minuit dans une lumière de fête, boutiques fermées, rideaux baissés, jonchent une neige immaculée. L'hiver est rude, l'hiver blanchit les places et les parcs, dans une petite cour au bout d'une petite rue on salue le curé de près ou de loin, des lumières se sont éteintes à l'immeuble du coin, pas le temps d'avertir les pompiers, une vieille dame s'en est allée. Elle ressemblait à ces fées du monde entier qui d'un coup de baguette magique éclairent l'univers et les esprits grisés par le givre sur les vitres et le gel multicolore des confettis sur les pavés aux reflets merveilleusement lumineux. 

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