Un aviateur dans l'ascenseur

douxfoutropforever

Paroles de Jacques Higelin

Oh, à toi qui veilles sur l'ombre de mes nuits,

je dédie cet air qui me vient d'un très beau matin

où j'ai laissé courir mon âme dans les blés.

Insouciant, irradié par la magie de l'été.

Cœur de pierre, ciel ouvert, adolescent

amoureux d'une sorcière aux seins blancs

Loin des fureurs, loin des errances de l'ennui.

Comme un aviateur dans un ascenseur

qui s'envole vers l'infini.

Aie du cœur, aie du cœur, baise la vie

Fais la jouir à en pâlir d'envie

jusqu'à que ce que la mort la surprenne dans ton lit ; noyé de désir, hurlant de plaisir,

Prise entre jour et nuit.

Oh, à toi qui meurs de trop aimer la vie,

je dédie cet air venu d'un éternel chagrin

où le destin m'a condamné à errer,

incertain sur les chemins de l'oubli.

Laisse le temps, impatient, tuer ta douleur

et dis-toi qu'il n'est pas de plus grand malheur

que de laisser mourir le rire dans ton cœur.

A ta dernière peur, comme un déserteur,

donne ta vie à mort.

ET DIS-TOI QU'IL N'EST PAS DE PLUS GRAND MALHEUR QUE DE LAISSER MOURIR

LE RIRE DANS TON CŒUR


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