Un aviateur dans l'ascenseur
douxfoutropforever
Oh, à toi qui veilles sur l'ombre de mes nuits,
je dédie cet air qui me vient d'un très beau matin
où j'ai laissé courir mon âme dans les blés.
Insouciant, irradié par la magie de l'été.
Cœur de pierre, ciel ouvert, adolescent
amoureux d'une sorcière aux seins blancs
Loin des fureurs, loin des errances de l'ennui.
Comme un aviateur dans un ascenseur
qui s'envole vers l'infini.
Aie du cœur, aie du cœur, baise la vie
Fais la jouir à en pâlir d'envie
jusqu'à que ce que la mort la surprenne dans ton lit ; noyé de désir, hurlant de plaisir,
Prise entre jour et nuit.
Oh, à toi qui meurs de trop aimer la vie,
je dédie cet air venu d'un éternel chagrin
où le destin m'a condamné à errer,
incertain sur les chemins de l'oubli.
Laisse le temps, impatient, tuer ta douleur
et dis-toi qu'il n'est pas de plus grand malheur
que de laisser mourir le rire dans ton cœur.
A ta dernière peur, comme un déserteur,
donne ta vie à mort.
ET DIS-TOI QU'IL N'EST PAS DE PLUS GRAND MALHEUR QUE DE LAISSER MOURIR
LE RIRE DANS TON CŒUR
Merci à vous deux, pour lui! La mise en musique est superbe aussi...
· Il y a plus de 6 ans ·douxfoutropforever
Les paroles sont fantastiques!
· Il y a plus de 6 ans ·aile68
Je ne connaissais pas ce poème d’Higelin. Il est très bô.
· Il y a plus de 6 ans ·Hervé Lénervé