un mois

Une licorne. Une rencontre. Blonde. Petit modèle. Bavard. Peut-être même agitée. Je me laisse le temps de voir.

Une bière, des regards. La distance est de rigueur.

Une crêpe, elle règle l'addition.

La rue, prise de main.

Prise de becs inopinée.

Un jus de fruit. On s'encanaille sur les hits du moments dans un coin étroit et sombre. Bref, le coin qui convient...

Deux chocolats liégeois, mon bras sur sa frêle épaule.

Puis l'amour. Puis un resto.

Je sais, les gens corrects font ça dans l'autre sens.

Je n'y suis pour rien.

S'enchaînent les concerts, les resto, les marches rapides fraîches de l'hiver, le lac, les canards, le désir.

La tendresse. Se serrer. Se caresser. Se câliner.

Cuisiner. S'aimer. Se respecter, toujours.

Une nuit vint une petite entorse au code de la route. Femme livide, puis silencieuse. Qu'ai-je fait? Manque de tact, de sensibilité. J'ai laisser les chevaux mécaniques s'exprimer.

Un long silence d'une femme qui a pour habitude de toujours parler. Pour quelques heures, dos à dos, chacun de son coté. Fond sonore "Je m'en vais" de Cali. Je pensais que c'était crevé.

Puis, au milieu de la nuit, faire la paix. Faire vraiment la paix. Et se retrouver.

Des baisers. Des petits déjeuners.

Un canapé, deux corps fatigués de leur journée. Des selfies, quelle mauvaise idée!

Faut se plier à quelque trucs modernes pour qu'elle ne m'oublie pas. Elle est une femme moderne.

Société de la zappette, je ne te remercie pas.

Société des écrans, laisse mon amour simple tranquille!

Rencontre de ses parents, de ses frères, de sa famille.

Quelques coups de rentre dedans, afin de rencontrer ses tripes. 

Ben ouais, c'est hyper important!

Aimer, c'est écouter, c'est pardonner.

Aimer, c'est un petit déjeuner complet, avec fruits rouges et œufs brouillés.