Une vague histoire de moi
Emmy Jolly
L'empreinte invisible
Des pas se mouvant dans le sable
Des pas que seules les ombres tracent
Des pas qui s'effacent
Des pas regrettables…
La grandeur d'un coucher de soleil
Cet ultime vestige du jour qui s'en va.
Pour moi il n'y a rien de tel
C'est une bouffée d'oxygène, une joie.
Des pas qui s'avancent doucement…
La mer se déchaîne
Et mes pensées guettent
L'espoir d'une visite incertaine
Mon cœur a cette faille secrète.
Des pas qui attendent un mouvement…
Le ciel s'assombri
Moi, je rêve de grand espace
Si l'essentiel ne dure q'une vie
Alors, à moi de trouver la trace.
Des pas qui se veulent inévitables…
J'ai peur du monde qui nous sépare,
De ces longs chemins qui ne mènent nulle part,
De ces longues traversées dans le brouillard,
J'ai peur qu'il soit trop tard.
Des pas indissociables…
J'ai recouvert d'étoiles tous les plafonds
Je croyais au bonheur sans fin
Mais ce n'était que déception
Sans amour, on est vraiment rien.
Des pas qu'on suit avec le temps
Des pas qu'on poursuit désespérément
Vivre d'étranges est un cauchemar
L'insomnie se répète à toutes heures
Et les rayons étincelant du soleil se font si rare,
C'est une fin sans bonheur.
Des pas qui s'effacent…
Un dernier regard sur l'océan
Pour ne plus avoir à revenir en arrière
Je vais suivre cette empreinte délicate à présent,
Parce que le rythme des vagues s'accélère.
Des pas sans aucunes tracent…
« J'ai marché des heures durant sans jamais rien trouvé. »
REVE ANTERIEUR
La mer noble entame son chant éternel,
La fugitive lune, perle de cette nuit,
Retient en accord les étoiles par magie ;
Qui d'un éclat majestueux animent le ciel.
Je contemple la vision d'un bonheur passé
Songeant au regret, devant l'univers troublant,
A ma rose disparue fanée dans l'océan.
O toi, immortel souvenir de mes pensées,
Douleur éphémère que l'oubli n'a pas comblé
Mon cœur n'est plus qu'un espace vide de démence,
Esprit serein, ton cœur hante mon existence
D'un amour qui ne pourra jamais plus aimer.
Tu avais le plus pur, le plus profond regard
Qui m'a fait vivre un instant d'éternité.
Tes yeux clairs possédaient un reflet argenté
Se mêlant à ton sourire un parfum si rare.
Tu n'es plus qu'un ange veillant sur moi à présent,
Rejoins-moi au-delà du temps et de la vie,
Une vie dont l'âme perdue à travers l'infini,
S'est envolée par un souffle dans l'air du temps.
Le soleil d'été, fier, clame sa liberté
L'horizon tout entier souffre tant lui aussi
Et là, devant cette beauté en harmonie
Tout mon être s'élance dans cette immensité.
1998
LA MER
« La mer, la vie, ma vie.
Je songe à elle comme dans un rêve, un rêve inaccessible permit à ceux qui l'on voulu, qui y ont cru dans un moment d'éternité voué à l'inconnu.
Inconnu si pur et simple à la fois dont je ne puis comprendre se réelle existence à travers cet être que j'aimerai à tout jamais. »
Cet impossibilité si présente en moi me ramène à la dure vérité ; que l'on est rien sans volonté, sans ambition et sans rêve.
Le rêve qui représente tout, c'est ce besoin démesuré de croire que l'on peut se surpasser pour arriver à un bonheur qui est tel que l'on ne peut l'imaginer.
.
COMME UN JOUR ET UNE NUIT
Nuit si jolie,
Regarde la lune et ses étoiles
Qui brille pour toi, si
Belle et lointaine, dévoile
Ses charmes dans l'océan
Qui seul remplit
Le silence. Mon âmes restant
Là, espérant la vie
Passée à tes côtés, Inconnu
Au regard cristallisé dans
Mes pensées, où le soleil a vu
Flotter nos âmes lentement.
Jour, si joli
Regarde l'horizon et ce ciel
Qui d'un bleu gris
Me fait voir mots et merveilles
A travers la mer,
Par le soleil
Brillant
Reflète cette sombre lumière
De la nuit qui attend
Le jour pour aimer
Par l'Aube et le Crépuscule liés
Pour l'éternité.
1998
D'autres mots
« Ouvres ce livre
Et les choses dont tu n'es pas sûre te sembleront évidentes…
Même si celui-ci est le seul et l'unique
Celui-ci est visible d'un autre monde tel un autre langage
Que seul tu comprendras… »
2006
C'EST UNE SIMPLE HISTOIRE
Les murs se fendent
Dans cette pièce qui attendre?
Je sais, il est l'heure de s'ouvrir
Et il est temps de partir.
Mais la route me semble si compliquée
Et j'apprends juste à rêver.
J'aime tellement me cacher
Et me renfermer dans ma réalité.
Dans un simple rêve stupide et inutile
D'une vie complètement futile.
Moi, je n'ai pas de but ;
J'anime ma chute.
Et j'avance sur une image
Que je crée par des personnages
Parce que ma solitude me pèse.
Je t'envie et je désespère ;
Je te rêve tant
Tu me manques si souvent,
Je le sais que je ne t'atteindrai jamais.
Je vis pour une vision de toi
Pour une indifférence d'une seule fois
Je ne suis rien, je le sais.
Je n'existes pas
Pour toi, que je ne connais pas.
Tu fais parti pourtant de cet élan
Qui n'a jamais été aussi grand.
Tu es le cœur de mon histoire
De tout ce que j'ai besoin de croire.
Que le bonheur n'a pas de prix,
C'est un passage de la vie.
Comme un voyage tant voulu
Que l'on espère plus.
Mais chaque jour, le destin s'avance
C'est à chacun de nous de saisir sa chance.
Il est préférable d'oublier ses peurs
Pour découvrir sa vraie profondeur.
Afin de pouvoir se donner
A tout ce qui est plaisir et intensité.
Cela semble si magique d'aimer
Quand on ne sait pas voler.
Puis après avoir tout tenté
Je voudrais moi-aussi chercher à m'envoler.
Prendre ta main et te suivre
N'avoir qu'un rêve à vivre.
Celui d'être toi
Et de voir en toi, un autre moi.
Mais je me résigne
A travers des mots, des lignes
Décrivant la vision d'un monde parfait
Qui n'existe que dans une histoire sans intérêt.
PUNITION AFFLIGEANTE
C'est déplorable, regardez-là…
Elle joue seul e et pleure tout bas…
Elle court mais pourquoi ?
Et après quoi ?
Elle plonge dans son silence
Elle vit en tout innocence
Son corps se restreint
Elle s'efface et me retient…
Tout m'importe si peu après tout…
Il n'y a pas de mensonges
Juste des songes…
Oubliés sur le pas de ma porte
Lesquels me transporte…
BOÎTE A SOUVENIRS
Ma boîte à souvenirs
Est-ce une Boîte à sourire ?
Qu'est-ce qu'elle regorge ?
Est-ce une Boîte à sucre d'orges ?
Pour crier à gorges déployées
Et A bas les ailes envolées…
Je casse ma tirelire
De souvenirs et de délires …
Une Boîte à pilules
Elles sont bien dures à avaler ces petites libellules…
Dans les vallées vertes
A peine ouvertes
Une Boîte à bijoux
Remplis de petits cailloux
Qui écorchent mes petits genoux.
Et Ricochent sur mes jolis joues
Une Boîte à froufrou
Gare aux caribous mon chou !!!
Une Boîte à joujoux
Qui regorgent de bisous
Une Boîte à lunettes
Que ma vue regrette
Une Boîte faite d'or et de trésors
De câlins et de bons matins
Une Boîte à lettres
Faites de phrases à peine offertes
Je rase les murs de ta jolie voiture
Dont les clés s'emboîtent dans ta jolie boîte….
Des Cliquetis du Oui des bons amis
A cette Boîte à soucis
Que je clos sans bruit.
Une boîte à succès
Qui cri Respect !
A Des Diversités légères
Doublés d'impairs…
Une Boîte à Drame
Qui se brouillent de larmes
Et dont je referme les charmes
Une Boîte dont la clé
Porte les mystères de tes années.
17 mars 2010
CHAT
Chavire-moi
Du côté droit
Chapeaute-moi
Du centre de mon poids
Chaloupe-moi
Du bas de mon mat
Chatouille-moi
Du peu de mes émois
Chasse-moi
Du fond de mes draps
Chagrine-moi
Du haut de mon toit
Châtie-moi
Du bout de mes doigts
Et c'est chaque jour comme ça…
Tu es mon CHAT à moi
Mon chat douleur
Mon chat bonheur
Mon chat d'honneur
Mon chat frayeur
Ma chaleur
LA LUTTE DES SIECLES
La lutte des siècles
Est un joli petit bonheur
Qui jalonne mon prochain cœur
Tombé dans le mat et l'échec
Subir sa Vie Entière
Sans jamais Rien Faire
Actionner la machine à Plaire
C'est ma résolution dernière. Mars 2011
L'Ample poison
Il ternit mes horizons
M'enferme dans mes Obsessions.
Et me fait crier à la Déraison.
Isolée dans ma Maison
L'attente est une citation
Si vaine tel un Poison
Dont l'encre suintée d'émotion
Ne vaut plus un rond
Elle coule sans motivation.
Je perds mon corps et mes ambitions.
Voici ma rage en toile de Fond.
Parce qu'il ne faut pas se bercer d'illusions.
UN SOMMAIRE ORDINAIRE
Allez dans mon sommaire
Il faut que je prennes l'air
Et c'est dans une journée solitaire
Que j'envoie tout valser en l'air !!!
Parce que je voudrais vous plaire
Seulement je n'ai pas d'actionnaires !
Juste des pairs sédentaires…
Aux vagues recours lombaires
Nos malheureux Compères
Sont-ils plus heureux dans cette sphère
Que le Dieu Notre Père?
La pauvre Terre Mère
Salive des Joies des Cerfs
Qui se mettent au Vert
Le Temps de 100 Hivers…
Mais quelle misère !
Je ne peux pas vous plaire !
Pour idéaliser mes Sommes d'Air
Alors Je ressers les Fers…
01/05/2011
Scène comique d'un grand public
J'ai le chic pour attirer les moustiques
ces drôles de loustic
Dans ma prairie chimérique
Quel est le hic ?
Et bien ce pique-nique…
L'été c'est chic
Colchiques dans les prés dévalés
A toute allure étalés
Ces retrouvailles
Réunions familiales
Que j'aime pas ses victuailles !
On rit on crie
Où est le bruit celui des sans soucis bien établis ?
Les abeilles sans sommeil
Ne vont plus merveilles
Les fleurs sont toutes en joie
Comme les filles du roi
Les arbres picorent leur toit
Et moi je crois que ma foi
On est bien loin de ça…
TRALALA picoti picota tu ne m'auras pas.
Strass et paillettes sont pommettes
Et la girouette joue des giboulettes
Petite crevette
Tu pleures dans mes minettes…
Même si je suis pompette
Sonnez trompette !
Tambours et calambours
Jalonnent aussi bien mon parcours
A qui porter secours ?
LE BAL DE L'IRONIE
Je ne suis pas une flèche
Le remords m'assèche
Le bal de l'ironie tournicote et puis s'ensuit et qu'est-ce qui suit ?
L'angoisse me poursuit et toutes les nuits c'est ainsi
C'est fou ce que le ciel est gris.
C'est le bal des sans-soucis
Mais celui-ci n'est pas permit.
Quel qu ‘en soit le prix le bal n'est pas prescrit
c'est ainsi.
Mon aura charnelle
Celle que je voudrais être
Ou celle que je devrais être ?
Celle d'une autre destinée, image à espérer
Des bras musclés
Des jambes solides, des cuisses costauds
Gonflés, robustes
Des joues bouffies et des lèvres qui sourient
Qui s'oublient et se laissent à l'abandon
Ouverture de soi
Un ventre arrondi sous un voile blanc
Flânant au vent dans une contrée lointaine
Et une forme sans peine
Un corps pas filigrane
Passage obligé d'un rituel sans nom
Sans concession je me fais une raison
Qui suis-je pour me morfondre à foison?
Insatisfaction maudite
Fatigue chronique
Un cadeau de tous les jours
Il suffit d'un petit bonjour
Une délicate attention
Qu'on attend avec ascension
Bien au chaud dans sa maison
AUJOURD'HUI POUR DEMAIN …
Une graine qui se tient
Une goutte de pluie, c'est la vie interdit
Une goutte de sang c'est une veine du temps
Mon cher enfant, je t'attends.
Nov 2009
UN ROMAN DE VIE
Ce n'est pas le roman de ma vie
Car la vie n'est pas un roman
Voyez-vous comment je déloge tous mes soucis
Et j'ai peur à tous les temps
Ainsi va la vie…
Je sais ce n'est pas bien méchant
Ainsi va ma vie
« Pourquoi tu pleures ? «
pas de douleur, juste de la rancœur
pas de bonheur, à la bonne heure
Juste des regrets d'amertume
Je suis dans la brume
Soufflets et cornes de Brumes
Morne rigueur que j'hume
Rayer les erreurs de ma vie
Passer les heures de l'ennui
Trop dur est l'écriture
Qui dure…
Drôle d'aventure
Arrête les mots
Toujours de trop
Laisses-la aller
Faut déguster
Se laisser vivre, couper les vivres
Moi j'aime les livres
Et je me livre …
Faut que je me délivre.
Et ce poème
Dans lequel on aime.
Décembre 2009
C'est la liberté suprême de l'écriture…
La MOUETTE et le félin
Par LILI…
Chiper, Riper
Bourriner dans le panier
Ca y'est je me sens Voler
Les ailes ne me sont pourtant pas pousser
Mais c'est l'audacieuse qui s'est imposée
Au risque de décevoir l'Aimé
Et tous ceux qui disent m'aimer.
L'appréhension des filets menottés
C'est une mauvaise idée
Penser à celle que j'ai été
La Mouette Non Rieuse au temps d'un drôle d'été
Le Félin de ses lieux au temps d'un hiver gâté
L'obsession des petits papiers
C'est une mauvaise période à passer
Penser à celle que je suis désormais
La Mouette Non hideuse au temps d'un automne crispé
Le Félin Envieux au temps d'un printemps réclamé…
Alors la Mouette Joyeuse ouvre son panier
Y jette le cœur du Félin Amoureux
Pour une offre à ceux qui disent l'Aimer
Et Pour BB + bonheur à partager.
LE 12/03/2011
MES TRALALAS DE LA JOIE
JE VEUX
Je veux le dessin d'un Sourire
Je veux l'éclat de Joie
D'une personne avec un petit grain de folie
Je veux l'écoute
D'une personne complaisante
Et puis tant pis si tout cela
ça ne Rime pas !
La poésie sur la plage c'est un vrai étalage.
« L'eau salée sur mes lèvres et le désir se réveille ».
« J'aime écrire pour me retrouver, j'aime lire pour mieux m'évader. »
« Tous ces petits grains retenus dans ma main ne sont rien. »
Il y a tellement de choses en mouvement dans ma tête, de mes lectures tout est Philosophie de la Vie. Nous sommes sur cette Terre pour apprendre et notre vie est faite d'expérience choisie ou non Le Libre Arbitre c'est notre Chapitre. Il faut avoir le courage de vivre, mais vivre quoi ? Ses difficultés ? La Vie sur terre est si difficile.
Puis des petits moments de délire y sont inscrits : le mini croquis d'un petit canard.
D'un soleil souriant et une écume de brume insignifiante. La mer qui se lâche et se relâche. Allez je referme mon placard celui de mes Idées Noires.
« Un nuage de sourire et puis je me sens rougir. Monsieur soleil, Madame merveille
Nuage de graisse, dessin en pièce
Des seins de Graisse des cuisses qui glisse
Oh ! La légèreté devient osée.
« Hyacinthe, je voudrais retrouver ton jardin, moi le mien ne ressemble pas au tien, j'ai un cadran pour deviner et fixer le temps, il est fait de sable, de cailloux et de bâton, mais pas d'encens. Des bouts de bois cassé en trois. Figer le temps dans les vagues du Néant. »
Puis il y a des petits dessins crayonnés à la va vite comme pour combler les vides de ses pages blanches si blanches mais d'où crépitent l'envie de combler par des petits riens de la vie. Petits pieds en l'air.
« Granulés de lumière. Fil de dune. Petits cailloux à trous. Lignes joujoux.
L'ombre de la terre. »
Inspiration hasardeuse, mélange de tout et de rien.
Une main qui écrit tout et rien…
Doit-on avoir honte de ce que l'on est ?
2005
2012
merci pour ce joli commentaire
· Il y a plus de 7 ans ·Emmy Jolly