Unendliche Sehnsucht
Francis Etienne Sicard Lundquist
Sonnet
Poudrant le soleil d'or et de mélancolie
Le temps brûle des mots au brasier d'un chagrin
Comme parfois le vent sèche dans un écrin
L'espérance rouillée aux dents de la poulie.
Quand se mélange alors dans l'eau d'une homélie
La sève de la nuit au bruit d'un tambourin
Des étoiles de soie en bois de tamarin
Dégoulinent d'un ciel qu'un mendiant supplie.
L'écaille du regard creuse l'éternité
Où déjà s'assombrit la simple vanité
D'un désir étouffé par autant de tristesse.
Et pourtant quelques fois dans un cri douloureux
Nous effaçons l'instant dont la brève vitesse
Epuise notre joie à nous sentir heureux.
Francis Etienne Sicard Lundquist ©2017@Shortédition
J'aime beaucoup !
· Il y a presque 7 ans ·daniel-m
Merci beaucoup pour votre commentaire. Cordialement, Francis Étienne
· Il y a presque 7 ans ·Francis Etienne Sicard Lundquist