Urgence

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fait réel

Une journée de cantonnier sur la fin.

Je coupe des osiers dans un patelin de France.

Au bord d'une rivière.

Un de mes collègues se dirige vers le pont routier.

Ce n'est pas normal. On a rien à y faire.

Un fagot à la main, je lève mon regard vers le pont routier.

Je vois du jaune, c'est un autre de mes collègues à terre sur le pont routier.

Je lâche mon fagot, je cours à sa rescousse. Je sens que c'est grave.

Je dégaine le portable pendant ma courte course. 112

Il est allongé le long de la route, la tête sur le trottoir.

La tête est pleine de sang.

Garder son sang froid.

Eviter le sur-accident.

Les autres personnes sur place semblent paniquer.

Je prend la situation en main, appelant le 112 et parlant à mon collègue en même temps.

Etre court et clair.

J'envoie un collègue faire la circulation.

Le blessé est conscient.

J'appuie sur sa plaie.

Sur sa tête qui est ouverte.

Je lui parle de points de suture.

Il se lève et marche.

Il ne faut pas qu'il tombe, alors je le soutiens.

Jusqu'à notre camion de cantonnier.

Je l'assoie dans l'herbe.

Je lui parle de points de suture.

Je lui dis qu'il va s'en sortir.

Incroyable, il ne perdra pas connaissance.

C'est comme s'il n'avait pas besoin de moi.

Il est en bottes, il demande à mettre ses chaussures. Je lui les mets. Il n'a pas froid. Je reste avec lui le temps que les secours arrivent.

Ils arrivent rapidement.


Passez tous votre santé sécurité au travail, ou au moins l'attestation de formation aux premiers secours.

C'est trop important pour être négliger. Cela sauve des vies.

Dans un vrai accident, il y a aussi la panique, le sang. 

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