Vacances, je n'oublie rien...

armelita

Vacances, je n'oublie rien, j'emporte mon chagrin...

Je ne parviens pas à profiter des timides rayons de soleil de chaque journée

Je ne perçois que la sombre course des nuages

Les bourrasques poursuivent mon âme jusque dans les moindres recoins.

Ma tristesse pleut souvent encore, discrètement.

Mon ventre réclame sourdement sa pitance, plus que de raison,

Elle n'apaise en rien son angoisse tandis que mon corps s'arrondit encore.

Je ne suis pas de bonne compagnie... et je n'ai même pas vu la mer.

Où trouver l'énergie d'avancer ?








Signaler ce texte