Vider le trop-plein

Vider le trop-plein qu'il y a en soi, mon programme de ce matin. Vaste projet, quasi-pharaonique dirais-je... Peut-être même les travaux d'Héraclès... Mais je divague!
Je ne fanfaronne guère, car le chemin est long, parfois périlleux (se méfier des faux-semblants), dans la vallée des souvenirs d'outre-tombe... Je zigzague entre mes émotions passées, présentes, et celles que j'espère pour mon futur. Je dis souvent que comprendre le passé permet de comprendre le présent et donne des clés pour l'avenir, mais c'est en réalité plus complexe que cela. Le passé est une source d'informations que l'on retranscrit au présent. Il est mort, on lui fait donc dire ce que l'on veut, consciemment ou pas. Et l'on s'arrange parfois de contre-vérités bien agréables tandis que notre être souffre du manque de quelqu'un, d'un endroit, les deux à la fois parfois... Que sais-je? Pas grand-chose à vrai dire... J'ai certes accumulé certaines connaissances dans mon existence, mais j'en veux toujours plus, grand bien m'en fasse. Mais ces connaissances ne m'ont pas empêché de souffrir et de rester pantois, interdit face à des situations données. C'est ainsi, sans doute. Le passé restera immuable tant que nous n'aurons pas inventé la machine à remonter dans le temps (ce que je ne souhaite pas, à titre personnel). J'espère toujours m'améliorer, devenir un "honnête homme" au sens du XVIIIÈ siècle. Mais ceci est une autre affaire.
S'exprimer librement est une richesse, j'en profite pleinement. En espérant ne vous avoir pas trop ennuyé.